L’étudiante en communication pour le développement, Djamilatou Confé a soutenu avec brio, ce mardi 26 mars 2024, pour sa licence. Ses travaux qui ont porté sur les violences basées sur le Genre (VBG) est sanctionné par la note de 17,5 /20.
‘’L’analyse de la campagne 2023 des 16 jours d’activisme contre les Violences basée sur le Genre du projet voix et leadership des femmes d’Oxfam au Burkina Faso ‘’, c’est’ sous ce thème qu’à soutenu Djamilatou Confé, pour la licence en communication pour le développement. Après six mois de stage effectué à Oxfam Burkina, Djamilatou Confé justifie le choix de son thème, de par sa sensibilité aux violences basée sur le genre (VBG).
Aussi, l’impétrante Djamilatou compte apporter sa pierre d’innovation dans la lutte contre les VBG. ‘’ Nous avons attendu les témoignages de certains cas et témoignages de VBG qui nous ont marqués. Il y a le cas des femmes à qui on refuse des terres faisant savoir qu’elle est inférieure à l’homme. Il y a les cas de viols et les cas où des époux battent leurs femmes ‘’, a-t-elle déclaré.
Sur ce sujet, l’étudiante désormais diplômée en communication pour le développement compte pousser plus loin sa contribution à la lutte contre le VBG. ‘’ Je compte continuer mes recherches, aller jusqu’au master, doctorat pour lutter contre ses violences ici, au Burkina Faso et pourquoi pas en Afrique ‘’ s’est-elle interrogée.
A la question de savoir pourquoi avoir mis l’accent sur le cas des victimes et de ne pas assez évoquer le cas des hommes, elle répond : ‘’ Dans notre contexte, pour ne pas dire au Burkina Faso, les femmes et les filles sont les plus touchées par les VBG’’.
Elle souligne tout de même le manque de communication sur les violences faites aux hommes. « Ils se sentent obligés de se taire parce qu’ils sont le sexe fort. Donc ,même s’ils sont violentés, ils se taisent parce qu’ils trouvent honteux de dire qu’une femme les a battus’’, a fait savoir Djamilatou Confé avant de reprocher au médias, de ne pas assez communiquer sur le cas des violences faites aux hommes.
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A l’en croire, il faut multiplier les campagnes de sensibilisation à l’égard des médias pour lutter contre ce phénomène au sein des journaux.
La prestance et les efforts de Djamilatou Confé sont appréciés par son père, Amadé Confé. Heureux de la pertinence du thème de sa fille et sa brillante présentation ayant impressionné le jury, il s’exprime. ‘’ C’est ma fille et ses efforts ont payé, aujourd’hui et je remercie tous ceux qui l’ont accompagnée durant son stage ‘’, a-t-il reconnu.
Pour lui, il faut éduquer les enfants avec exemplarité afin d’atteindre l’objectif qui est de lutter contre les VBG.‘’Elle n’a jamais vu de violence dans la relation de ses parents et nous lui souhaitons de ne jamais l’expérimenter dans sa vie’’, a-t-il déclaré.
Le diplôme de licence en poche, Amadé Confé pense que ce n’est que le début pour Djamilatou Confé. Il promet d’accompagner sa fille tout en jouant convenablement son rôle de parent.
Abdoulaye Ouédraogo
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