Les partenaires techniques et financiers, membres du cadre de concertation genre ont tenu une assise avec le gouvernement, ce 26 mars 2024 à Ouagadougou. L’un des objectifs est de discuter des défis majeurs que rencontre le Burkina dans le domaine du genre, dans ce contexte de crise humanitaire et sécuritaire. Ce tête-à-tête vise également à comprendre les besoins et les difficultés rencontrées par chacune des parties afin d’envisager des réponses appropriées à ces difficultés.
Après la session de décembre 2020, le dialogue de haut niveau entre les membres du cadre de concertation genre et le gouvernement a été ouvert, ce jour 26 mars 2024. Ce cadre se veut de revisiter les enjeux et les défis liés à la problématique du genre au Burkina Faso. Il sera donc question lors des échanges de l’autonomisation des femmes en milieu rural, la participation politique, la budgétisation du genre, les violences basées sur le genre et la participation de la femme à la promotion de la paix.
Dans son mot de bienvenue, la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Diallo Somé, a rappelé les points forts relevés lors de la dernière session. Il s’agit notamment de la bonne interaction entre les PTF représentés avec les membres du ministère sur les enjeux, questions ou réponses enregistrés et de la qualité des réponses apportées par madame la ministre et son équipe. De même, elle a noté que les recommandations qui avaient été formulées à l’endroit de son département ont contribué à améliorer la communication sur les activités menées en faveur de la prise en compte du genre, à élaborer un registre social unique etc…
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Quant au chef de file des PTFs, l’ambassadeur de Suède au Burkina Faso, Maria Sargren, elle a rassuré de l’engagement des partenaires techniques et financiers à soutenir et accompagner le ministère en charge du genre dans ses missions pour le bien être des femmes et des filles.
Face aux hommes de médias, Nandy Diallo Somé a expliqué que, pour atteindre les objectifs tangibles, il y a plein d’activités pour lesquelles les partenaires accompagnent le ministère, notamment des plans d’actions élaborés en lien avec la stratégie nationale genre. Et à l’intérieur de chaque plan d’action, chaque acteur a un rôle à jouer.
Au nom des partenaires techniques et financiers, Maria Sargren a souligné que le dialogue de haut niveau entre les PTFs et le gouvernement est une excellente occasion d’échanger sur les questions de genre au Burkina et de trouver les moyens de collaborer d’avantage et mieux. Il est particulièrement opportun dans le contexte actuel d’insécurité où les femmes et les filles sont confrontées à des défis et des menaces tels que les VBG.
En rappel, le Cadre de Concertation Genre (CCG) regroupe les partenaires techniques et financiers intervenant en matière de promotion de l’égalité hommes/femmes et le ministère en charge du Genre.
Fabrice Sandwidi