A travers une lettre ouverte adressée au Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, l’Initiative africaine Stop Dépigmentation ((IASD) sollicite l’aide du chef de l’Etat, afin que des mesures soient prises pour lutter contre l’importation et la commercialisation des produits éclaircissants.
Soucieux de la tournure dont prend le phénomène de la dépigmentation, l’Association Initiative africaine Stop Dépigmentation a voulu apporter sa contribution à l’éradication du fléau. Consciente de ne pas pouvoir y arriver toute seule, l’association a adressé une lettre au chef de l’État pour solliciter son aide pour la mise en place de mesures législatives visant à interdire l’importation et la commercialisation des produits dépigmentant au Burkina Faso. Plusieurs raisons ont argumenté l’envoi de cette lettre.
La quête de la beauté associée aux préoccupations féminines a évolué avec la mondialisation conduisant à l’amélioration voire l’effacement des méthodes traditionnelles au profit de celles modernes, les complications, les décès, la raréfaction des femmes au teint naturellement noir et les cas d’usurpation d’identité sont autant d’arguments.
Pire encore, la recherche de beauté s’étend malheureusement désormais aux nourrissons exposants ces êtres vulnérables à des produits potentiellement nocifs.
Pour l’association, il y a urgence d’agir et elle compte sur l’aide du premier responsable de la nation. En effet, l’association a vu le jour en 2021, afin de mener des activités de sensibilisations sur l’utilisation des produits dépigmentant.
Source : Faso7