En marge de la dernière fête de l’année 2023, celle fêtée sans distinction de religion, les citoyens s’affairent à mettre les petits plats dans les grands afin de vivre pleinement, ce moment qui se passe, une fois dans l’année. Pour l’occasion, nos lecteur.ices ont donné leur avis sur les préparatifs.
Le 31 décembre ou encore la fête de la Saint Sylvestre et le nouvel an sont deux évènements festifs majeurs pour bon nombre de personnes. Pour l’occasion, la capitale ouagalaise brille de mille feux et de décorations qui plongent les esprits dans l’ambiance de la fête, célébrée tout de même dans un contexte d’insécurité. Cependant les citoyens sont enthousiastes au regard du déploiement des forces de l’ordre pour plus de quiétude.
Evoluant dans le domaine de la restauration en ligne, Ini’s take Away (les emportés de Ini), Ini Lydie Somé livre des repas sains faits maison. Elle trouve la ville bien animée et décorée de partout. L’ambiance est au rendez-vous et la joie se lit sur les visages. Les moments de partage avec les personnes importantes font la particularité de cette fête. “Célébrer les derniers jours de l’année avec la famille et les amis proches, il n’y a rien de tel”, a-t-elle confié.
Pour ce qui est du marché, les prix des marchandises sont assez élevés et ce, depuis un moment . Avec l’arrivée des fêtes, les prix ont encore grimpé et de plus en plus, certains produits se font rares voire indisponibles. Ce qui est un frein pour elles, les restauratrices car elles n’arrivent pas à satisfaire les besoins de tous leurs clients. “De plus en plus les clients nous font appel pour certains services à cause du manque de temps, lors des fêtes. Nous proposons un service avec un menu assez réduit vue l’indisponibilité de certaines matières premières” a-t-elle souligné. Tout en souhaitant bonne fête de fin d’année au peuple burkinabé, elle invite à la prudence en circulation et la modération dans la consommation d’alcool
Pour Alima Chela Soro Yaméogo, la fête se prépare plutôt bien. Cependant, les prix sur les marchés sont très élevés par rapport aux jours ordinaires. “Cet aspect est à revoir pour permettre à toutes les classes sociales d’avoir un minimum dans la marmite” a-t-elle laissé entendre.
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Quant à Roch Arthur Sawadogo, il fait remarquer qu’il suffit d’analyser les faits et gestes des uns et des autres, pour se rendre compte que les gens ont mieux à faire par rapport aux années passées. Pour lui, le marché est dur malgré, les efforts du gouvernement. Mais, cela s’explique par la situation actuelle du pays. « Toutefois, il faudrait enquêter sur quelques égarés qui profitent des fêtes pour dépouiller la population, suggère-t-il.
La particularité de cette fête pour Roch Sawadogo, ce sont les questionnements. Comment sera l’année 2024? Sera t-elle mieux que l’année 2023 ou va-t-elle aller de mal en pis? Aussi, reconnaît-il, sa particularité réside dans l’ambiance, à voir l’abnégation autour des achats. “Je souhaite une très belle fête à notre peuple. Que 2024 essuie nos larmes ! Aussi, portez le casque ! Amener vos peignes et produits de beauté où vous vous rendez. Évitez les zones noires et alertez la police quand on suspecte quelque chose même infime soit elle” , a-t-il exhorté.
A entendre Dame Abiba Belem, les prix sont chers. Mais, les gens vont s’adapter. Elle émet le vœu dr voir les prix des marchandises, à la baisse et invite la population à faire très attention à la circulation durant ces fêtes de fin d’année.
Fabrice Sandwidi