La présidente du parti politique Alliance des élites pour un Nouveau Congo (AéNC), Marie-Josée Ifoku, La première femme à s’être présentée à une élection présidentielle en RDC, n’a pas dit son dernier mot.
En effet après une première tentative 2018 , elle revient cette année avec la même ambition, car, dit-elle, son message n’a « pas bien été entendu » lors du dernier scrutin.
Son programme s’articule autour du concept de la « kombolisation » – kombo veut dire balais en lingala – qui se veut être un grand nettoyage des institutions congolaises pour faire place à un nouveau système qui placerait les Congolais au centre des priorités.
« Nous voulons balayer cet ancien état d’esprit qui empêche le pays de prendre son envol », lance Marie-Josée Ifoku dans une interview à la DW, avant de dénoncer un « système de prédation archaïque ».
Par contre, elle remet en cause la fiabilité du fichier électoral et juge que la Céni n’est “pas capable d’organiser les élections le 20 décembre”.
Elle a préconisé une transition de 3 ans, sans partage du pouvoir, afin de préparer la tenue de « bonnes élections ».
Notons que Marie-Josée Ifoku est la seule femme en course pour cette élection, après que Joelle Bilé, une autre candidate ait désisté en faveur du candidat numéro 20 à la présidentielle, Félix Antoine TSHISEKEDI. Au départ, elles étaient 2 femmes sur les 24 candidats inscrits pour l’élection présidentielle.