Afin de lutter contre les Violences basées sur le Genre (VBG) en Guinée, la Fondation de la Solidarité féminine a organisé du 24 au 26 novembre 2023 les premières assises panafricaines sur les violences faites aux filles et aux femmes. Ont pris part à cet évènement, le Maroc, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso.
La députée Hadja Maimouna Yomboüno Bangoura, 1ère Vice-présidente du Conseil national de Transition de la Guinée a présidé les premières assises panafricaines sur les violences faites aux filles et aux femmes. Des rencontres qui ont permis d’aborder des sujets comme les causes profondes des violences faites aux femmes et aux filles dans les différents pays ayant pris part à cette activité, des partages d’expérience et des propositions de solutions concrètes afin de mettre fin à ces violences injustes qui touchent notre société.
Lors des échanges, des recommandations ont été faites. Au titre de ces recommandations, il y a l’importance de mettre en place des politiques adaptées, des mesures de justice tolérance zéro et des structures d’accueil pour les victimes. La prévention, la sensibilisation, la protection et la réhabilitation des femmes et des filles victimes de violences sont également des aspects clés que nous devons soutenir. Les parents ne sont pas restés en marge des propositions. En effet, un plaidoyer a été fait en faveur des parents pour qu’ils mettent un point d’honneur pour une éducation paritaire, en cultivant une mentalité d’égalité, d’équité et de respect dès le plus jeune âge.
L’importance des relations entre belles-mères, belles-sœurs et belles-filles a été souligné afin que ces liens familiaux soient empreints de solidarité et de soutien, traitant les belles-filles et sœurs comme leurs propres enfants.
Lire aussi : Lutte contre les violences basées sur le genre : C’est parti pour seize jours d’activisme
L’autre recommandation à retenir est l’importance des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et l’urgence de travailler main dans la main pour protéger les filles et les femmes contre toute forme de violence, que ce soit à la maison ou sur leur lieu de travail.
Cyrille Bado militant engagé pour la promotion du genre, l’équité et l’égalité des chances ayant pris part à l’évènement s’est vu décerné un satisfecit pour son engagement de plus d’une décennie en faveur de l’épanouissement personnel, professionnel et socio-économique des jeunes filles et des femmes.