Le Conseil général des Universités de Ouagadougou (CGUO) en collaboration avec le Cercle d’Etudes, de Recherches et de Formation islamique (CERFI) a organisé , ce mercredi 1er novembre 2023 à Ouagadougou, une activité dénommée « Journée de fraternité des sœurs ». L’objectif est de promouvoir la solidarité entre les sœurs au sein de la communauté musulmane en travaillant main dans la main pour créer un avenir meilleur.
Des conférences, des panels, une séance B to B, tels sont entre autres, les activités au menu de la journée de fraternité des sœurs placée sous le thème « Solidarité sans frontières main dans la main pour un avenir meilleur ».
Selon la présidente de la cellule femmes du CERFI Aminata Nana Boundaoné, le thème choisi pour la journée de fraternité des sœurs est interpellateur. « Il nous appelle à travailler main dans la main pour un avenu meilleur, car nul ne pourrait évoluer seul et pouvoir atteindre ses objectifs », a-t-elle laissé entendre.
C’est un thème, a-t-elle affirmé, qui nous rappelle qu’en tant que sœurs musulmanes, nous partageons une responsabilité commune. Elle invite les femmes à s’engager pour la cause de l’islam. « Nous voyons que notre monde est de plus en plus interconnecté. Il est de notre devoir d’étendre notre solidarité au-delà de nos frontières, de nos différences ethniques et convictions religieuses », a suggéré Aminata Nana Boundaoné.
Pour elle, l’activité est une opportunité pour les femmes, de renforcer leur engagement envers la justice sociale et de promouvoir la paix ainsi que l’harmonie.
La marraine de ladite activité Djeneba Sawadogo a encouragé les participantes à se démarquer positivement car la sœur musulmane est la digne porte de l’islam. « N’oublions pas que la valeur de ce noble drapeau ne saurait être sous-estimée. Il est impératif que vous vous formiez, que vous vous engagiez au sein de votre communauté, et que nous contribuons à apporter un transformation positive », a déclaré la conseillère technique au ministère en charge du genre.
A l’en croire, le monde a plus que jamais besoin de solidarité et de coopération sans distinction d’origine, de frontière ou de croyance. « Nous sommes ici pour célébrer cette idée que la main tendue en fraternité peut transcender les barrières qui nous sépare », a-t-elle ajouté.
L’étudiante en master I pharmacie à l’université Saint Thomas d’Aquin et présidente du comité d’organisation, Sakinatou Segda a rappelé l’importance de l’activité à l’endroit des femmes burkinabé. « La journée vise à améliorer l’autonomisation économique de la femme et nous avons la présence de différentes structures à l’image de Femin-in, avec lesquelles les différentes participantes échangeront », a-t-elle expliqué.
Abdoulaye Ouédraogo