Voici notre sélection de l’actualité des femmes d’ici et d’ailleurs de ce lundi 23 octobre 2023 .
La légende sud-africaine Janine Van Wyk annonce sa retraite
Janine Van Wyk, légende du football féminin sud-africain qui compte pas moins de 183 sélections, a annoncé qu’elle mettait fin à sa carrière, à 36 ans.
« Cette décision a été de loin l’une des plus difficiles de ma vie. J’ai toujours voulu prendre cette décision en mon âme et conscience. C’est le moment pour moi de dire au revoir au football en tant que joueuse tout en observant la nouvelle génération », a déclaré la footballeuse sur les réseaux sociaux. Janine Van Wyk, qui a notamment remporté la CAN en 2022 avec son pays, est devenue en 2016 la joueuse la plus capée d’Afrique du Sud, tous sexes confondus.
Le féminicide, une épidémie mondiale que les États doivent éradiquer, selon un expert de l’ONU
Le féminicide est devenu une épidémie mondiale car les États manquent à leur devoir de protéger les victimes de la violence de genre, a alerté lundi un expert indépendant des Nations Unies .
« Le féminicide est une tragédie mondiale aux proportions pandémiques », a déclaré dans un communiqué, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Morris Tidball-Binz.
Dans son rapport à l’Assemblée générale, M. Tidball-Binz a indiqué que les meurtres fondés sur le sexe constituent une manifestation extrême et généralisée des formes existantes de violence fondée sur le sexe. En tant que spécialiste en médecine légale, il a retracé les normes et les meilleures pratiques en matière d’enquête sur les féminicides afin de lutter contre l’impunité, de rendre justice aux victimes et à leurs familles et de contribuer à la prévention.
Islande / la Première ministre participera à une grève historique contre les inégalités salariales
Ce mardi 24 octobre 2023, les femmes vont arrêter de travailler en Islande pour demander l’égalité des salaires.
Une grève inédite depuis 48 ans, à laquelle va participer la Première ministre, Katrín Jakobsdóttir. En Islande, ce sont des dizaines de milliers de femmes qui s’apprêtent à mettre leurs activités sur pause ce mardi 24 octobre, dans le cadre d’une grève générale. Pendant une journée entière, la première de cette envergure depuis 48 ans, les Islandaises vont revendiquer leurs droits et demander plus d’égalité salariale. Parmi les participantes, figure une personnalité politique de premier plan, puisque la Première ministre, Katrín Jakobsdóttir, cessera également de travailler.
Malgré son progressisme en matière de droits des femmes et d’égalité de genre, l’Islande affiche toujours un écart de 21% entre les salaires des femmes et des hommes. Ainsi, le pays doit « s’assurer d’être à la hauteur de ces attentes » sociétales, a martelé Freyja Steingrímsdóttir, l’une des organisatrices de la grève et directrice des communications du BSRB, la Fédération islandaise des travailleurs publics, citée par le Guardian.
L’ONU alerte sur la situation des femmes, premières victimes du conflit à Gaza
Selon un rapport publié le vendredi 20 octobre dernier par l’ONU sur l’impact de la crise à Gaza, près de 493 000 femmes et filles palestiniennes ont été déplacées depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre et les frappes israéliennes qui ont suivi. Celui-ci s’inquiète qu’une augmentation des violences sexistes couplée à l’insécurité alimentaire fasse des femmes et des filles les premières victimes de ce conflit.
L’ONU s’alarme des besoins urgents et de la vulnérabilité particulière des femmes à Gaza, dans un territoire où la situation était déjà jugée désastreuse avec le début du conflit. Des vulnérabilités aggravées par le fait que les lois palestiniennes les placent sous la domination d’une autorité masculine. Sans autonomie financière, parfois sans papiers d’identité, elles sont de fait plus exposées aux violences sexistes et à l’insécurité alimentaire. Elles ont aussi plus de risques de se retrouver dans des logements ou des abris temporaires insalubres.
Montréal : Des manifestations pour défendre la profession de sage-femme
Près d’une centaine de personnes se sont rassemblées à Montréal, dimanche après-midi, pour soutenir la profession de sage-femme dont l’avenir est menacé par le projet de loi 15, selon différentes organisations. Des manifestations se sont déroulées simultanément aux quatre coins du Québec. Le rassemblement avait pour but de défendre les droits fondamentaux des femmes qui accouchent, tout comme l’autonomie professionnelle des sages-femmes, a expliqué Sarah Landry, co-coordonnatrice de la Coalition pour la pratique sage-femme.