La Ministre de la Réconciliation nationale, de l’Action humanitaire, du Genre et de la famille, Nandy Somé Diallo a présidé en différé, la 26e Journée internationale de la Femme rurale, ce mardi 17 octobre 2023 à Needogo dans la commune rurale de Pabré. Elle a saisi l’occasion pour inviter les femmes à accroître leurs productions et être plus compétitives.
La ministre Nandy Somé Diallo a présidé la Journée internationale de la Femme rurale. Journée au cours de laquelle, elle s’est entretenue avec les femmes. La cérémonie est placée sous le thème « Autonomisation économique de la femme rurale : quelles stratégies de résilience dans un contexte sécuritaire complexe ?»
L’objectif est de reconnaitre le rôle et l’apport décisif des femmes rurales dans la promotion du développement agricole et rural, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural.
Dans son allocution, Nandy Somé Diallo a souligné que cette rencontre est un cadre propice pour jeter un regard rétrospectif sur la condition de vie des femmes en vue de dégager des pistes de solutions face aux difficultés auxquelles elles sont confrontées.
C’est donc pour moi a-t-elle signifié, un honneur de prendre la parole ce matin à l’occasion de cette rencontre d’échanges qui s’inscrit dans le cadre de la célébration en différé de cette journée spéciale dédiée aux femmes du monde rural.
« J’invite d’ores et déjà les heureuses bénéficiaires de ces interventions, à saisir cette opportunité qui vous est offerte pour accroître vos productions et être plus compétitives dans vos domaines respectifs », a-t-elle lancé.
A l’en croire, le gouvernement du Burkina Faso, en dépit du contexte socio-économique difficile, caractérisé par la rareté des ressources, consent de nombreux efforts pour faciliter le relèvement économique des femmes rurales durement affectées par la double crise sécuritaire et humanitaire.
Dans cette optique, de nombreuses actions sont en cours au niveau du département de Nandy Somé, qui impacteront la vie de nombreuses femmes rurales.
Il s’agit de la dotation progressive des femmes rurales en technologies de production, de transformation et de conservation des produits, de la mise en œuvre du « Projet 1000 métiers à tisser » au profit de 1000 femmes rurales de 10 régions accueillant plus de femmes en situation de déplacement et la mise en œuvre du Projet d’autonomisation des femmes et des familles déplacées internes des camps de réfugiés de la région du Centre Nord.
A cela s’ajoute le « Projet de Réhabilitation économique et sociale des Femmes et jeunes Filles déplacées internes (PRES-PDI) » qui sera mis en œuvre dans quatre régions à fort défi sécuritaire à savoir le Sahel, Centre-Nord, l’Est et la Boucle du Mouhoun.
Il y a également l’octroi de crédit aux femmes rurales par le Fonds d’Appui aux Activités rémunératrices des Femmes (FAARF).
Pour Nandy Somé, toutes ces actions contribueront sans nul doute, à la résilience de nombreuses femmes rurales déplacées internes et des communautés hôtes.
Elle a souligné l’indispensabilité des femmes dans la société. « Engagées au service du développement de notre pays, les femmes du milieu rural constituent sans nul doute le fer de lance pour bâtir une société harmonieuse, une nation forte, résiliente et prospère », a-t-elle relevé.
Abdoulaye Ouédraogo