Ouagadougou, capitale du Burkina Faso voit chaque année le nombre de ses habitants en hausse. Selon Aïcha Hierbine Palé, spécialiste en droits de l’enfant, malheureusement cette hausse de la population n’entraîne pas un élargissement immédiat des voies existantes. Par conséquent, les voies deviennent de plus en plus petites et ont du mal à contenir toutes ces personnes qui les empruntent à longueur de journée, à savoir celles en voiture, à mobylette, les piétons etc. Dans cet écrit, elle interpelle chaque citoyen face à ses responsabilités.
Chacun circule comme bon lui semble en oubliant l’existence d’autres usagers de la route, car la majorité de ceux et celles qui empruntent les voies de Ouagadougou sont sans permis de conduire.
Dans leur ignorance, ils sont toujours aptes à proférer des injures lorsqu’ils sont rappelés à l’ordre par un coup de klaxon. Leur injure de prédilection parmi tant d’autres est « niyalga ». Ce qui signifie homme de peu de valeur en langue locale mossi.
Quitter chez soi le matin à Ouagadougou et y retourner le soir en parfaite santé sans égratignures est une grande grâce de Dieu. En effet, dans la capitale burkinabè, la circulation routière est un grand travail de combattants.
Nous avons malheureusement des parents qui achètent des engins à deux roues de plus d’un million de francs CFA pour leurs enfants et sont incapables de les sensibiliser sur le port permanent du casque. Chaque jour, à cause de la non maîtrise du code de la route, nous avons des accidents mortels sur les routes de la ville.
Les gouvernants doivent agir en procédant à des travaux d’élargissement des voies cette fois-ci en faisant des estimations de la population de cette ville d’ici cinquante ans ou plus. Ils pourraient voter des lois interdisant la vente et l’achat des mobylettes pour toute personne ayant moins de dix-huit ans. Cette interdiction peut également concerner les permis de conduire. C’est-à-dire exiger le permis de conduire pour toute personne qui voudrait circuler à mobylette dans la ville de Ouagadougou et sur tout le territoire national.
Chaque individu doit également prendre ses responsabilités car, la circulation ce n’est pas uniquement avoir l’équilibre sur une mobylette ou un vélo. La circulation routière est tout un art que chaque individu que constitue la ville de Ouagadougou doit apprendre.
Chacun doit prendre ses responsabilités en circulation afin de préserver sa vie et celle des autres. Cette responsabilité doit vraiment être par la jeunesse qui est le présent et l’avenir de ce pays. Malheureusement, la jeunesse est la plus concernée par ces accidents mortels dus aux causes énumérées plus haut.
PHA