Des femmes déplacées internes et des populations hôtes mettent en valeur, un champ commun appelé « Champ de la paix » dans la région des Hauts-Bassins.
Pour permettre aux femmes déplacées internes de quitter la rue avec leurs enfants et de renouer avec la terre, l’École nationale de Formation agricole de Matourkou a mis à la disposition de ces dernières et des populations hôtes, deux sites de cinq hectares chacun.
Aujourd’hui, elles occupent leurs journées en mettant en valeur ces terres, à travers la culture du maïs, du haricot, de l’arachide, du poids de terre, du niébé et du sorgho.
« Le champ de la paix » est le symbole de leur détermination à vivre en harmonie et à se soutenir mutuellement.
De 100 femmes l’an passé, le nombre d’exploitants du champ est passé cette année à 210 personnes dont 30 hommes et 160 (Personnes déplacées internes) PDI, tous issus de 50 familles hôtes.
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Organisé par un groupe de femmes, le travail est supervisé par les familles hôtes, une responsable des femmes et une coordonnatrice assurent l’organisation des travaux sur les champs.
Ce bel exemple de résilience, des femmes déplacées internes et des familles hôtes des Hauts-Bassins, a été soutenu par le ministère de la Solidarité, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille à travers des appuis en semences, en engrais, en vivres…
Les femmes souhaitent bénéficier de forages, des outils agricoles adaptés et des formations dans d’autres domaines d’activité afin d’être plus productives.