La 4ème édition des Universités d’été du Féminisme se tiennent, à Ouagadougou, du 15 au 17 septembre 2023. Organisée par le mouvement citoyen Femin-in, l’activité vise à former des jeunes filles et garçons sur l’histoire du féminisme africain. Cette année, la Côte d’Ivoire est le pays invité d’honneur.
Les universités d’été du Féminisme ont débuté ce vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou. Pendant trois jours, les participantes et participants venus du Burkina Faso, du Togo et de la Côte d’Ivoire, vont échanger entre autres sur les concepts du féminisme, la préservation des traditions, les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, l’intersectionnalité du féminisme .
Au total 20 jeunes ont été recrutés dont 15 filles et 5 garçons pour prendre part à cette activité. La présidente du mouvement citoyen Femin-in et militante Feministe, Anick Koussoubé a expliqué le choix des jeunes dans le cadre de cette activité. « . Nous pensons qu’ils sont la nouvelle génération de féministes que nous devons avoir et nous devons leur donner toutes les bases et connaissances », a-t-elle affirmé.
Dans les jours à venir, a-t-elle déclaré, nous aurons la possibilité d’assister à des conférences, des ateliers et des discussions captivantes sur les sujets et bien d’autres.
Le comité d’organisation nourrit l’espoir que cette expérience fortifiera son engagement vers la cause du féminisme et insufflera l’élan nécessaire pour agir au sein des communautés respectives.
Selon Anick Koussoubé les universités d’été du Féminisme constituent une tribune privilégiée pour les échanges d’idées, de partages d’expériences et de renforcement d’alliances, dans la lutte contre les inégalités des genres qui perdurent dans la société.
« Nous sommes extrêmement convaincues que les échanges avec les consœurs de la Côte d’Ivoire et du Togo, nous permettront de tisser des liens plus solides et de partager les bonnes pratiques pour faire avancer notre lutte commune », , a-t-elle souligné, .
La présidente de l’organisation pour la réflexion et l’action féministe, Carelle Leticia Gobi, a remercié les organisateurs de l’activité pour le titre d’invité d’honneur dédié à la Côte d’Ivoire. « C’est dans une dynamique d’échange, de partage que nous sommes là. Pourquoi ne pas s’inspirer d’un modèle proche de nous ?», s’est-elle interrogée.
A l’en croire, les deux pays sont liés par leur histoire, le contextes et les batailles. Des mouvements émancipateurs naissent en même temps et des transitions politiques se font au même moment. Par conséquent, elle estime que la production féminine et les combats de femmes se feront ensemble.
Abdoulaye Ouédraogo