L’ailier de 23 ans est accusé par son ex-compagne de menaces et de violences psychologiques et physiques, des faits démentis par le joueur. Deux autres femmes ont également porté plainte contre lui pour des agressions présumées.
Antony avait été appelé par le sélectionneur du Brésil, Fernando Diniz, pour les matches contre la Bolivie et le Pérou, les 8 et 12 septembre. Mais la révélation des accusations a conduit la Confédération brésilienne de football (CBF) à le suspendre de la Seleçao, « pour protéger la victime présumée, le joueur, l’équipe nationale brésilienne et la CBF ».
Des messages via le réseau WhatsApp présumés publiés par la presse brésilienne ont révélé des menaces et des actes d’intimidation qu’Antony aurait proférés à l’encontre de son ex-petite amie. Dans l’une des conversations citées par les médias locaux, l’ex-compagne d’Antony affirme que l’agresseur doit s’excuser pour les « coups de pied et les attaques ». La réponse est « désolé » dans le message suivant. Mme Cavallin, qui a porté l’affaire devant la police de Sao Paulo, est également photographiée avec une blessure au cuir chevelu.
Le joueur s’est dit « victime de fausses accusations » et a affirmé que « les preuves déjà produites et celles qui le seront prouvent que je suis innocent ». Il a expliqué que leur relation était « tumultueuse, avec des offenses verbales de part et d’autre » mais assure cependant n’avoir « jamais eu recours à l’agression physique ».
Alors que les joueurs n’ayant pas pris part aux rencontres internationales sont attendus lundi au centre d’entraînement de Manchester United, Antony, lui, ne reprendra pas avec les Red Devils. « Il retardera son retour pour répondre aux allégations », indique le club mancunien.
Ce scandale vient ternir l’image du joueur qui avait rejoint Manchester United en 2022 en provenance de l’Ajax Amsterdam pour un montant estimé à 40 millions d’euros. Il avait réalisé une bonne première saison avec les Red Devils, marquant 10 buts et délivrant 11 passes décisives en 38 matches toutes compétitions confondues.
Sources : 20 Minutes, Le Figaro, Eurosport