Le ministère en charge du genre et de la famille a organisé un atelier de validation du plan d’actions national intégré 2023-2025 de l’agenda femmes, paix et sécurité (PANI/FPS). L’objectif de cet atelier est d’examiner et amender ledit plan avant sa mise en œuvre. L’activité s’est déroulée, ce mardi 27 juin à Ouagadougou.
Le plan d’actions national intégré 2023-2025 de l’agenda femmes, paix et sécurité (PANI/FPS) vise à contribuer au renforcement de l’implication des femmes et des filles dans la prévention ainsi que la gestion des conflits et dans la consolidation de la paix. C’est un plan d’action qui va permettre de prendre en compte les préoccupations des femmes et des jeunes dans la résolution de la crise sécuritaire.
Le premier axe de ce plan fait référence au renforcement de la participation de la femme aux actions de maintien et de consolidation de la paix. Le second axe concerne le renforcement de l’autonomisation. « Il faut que celles qui doivent participer aient une certaine autonomie non seulement sur le plan social mais également, sur le plan économique », a précisé Marie-Madeleine Tougouri.
Le troisième axe concerne le renforcement de la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles. Le quatrième et dernier axe du PANI fait référence au relèvement des femmes victimes de la crise sécuritaire. « Il faut renforcer leur relèvement afin qu’elles puissent participer comme il se doit au maintien de la paix et à la restauration de la sécurité dans notre pays », a ajouté Marie-Madeleine Tougouri Ouédraogo.
Au cours de cet atelier, les participants seront soumis à l’examen et à l’amendement du plan d’actions, toute chose qui favorisera sa mise en œuvre.
A en croire la directrice générale de la promotion de la femme et du genre, la mise en œuvre du PANI permettra de renforcer la participation des femmes dans le processus de maintien de la paix, de la sécurité et de la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles. « Nous avons commencé la mise en œuvre mais, cela va s’intensifier après la validation », a-t-elle mentionné.
Selon le directeur de cabinet du ministère en charge du genre et de la famille, représentant du ministre, le processus d’élaboration du PANI a commencé depuis 2022 et a favorisé la prise en compte de tous les acteurs au niveau déconcentré tout comme au niveau central.
« Ce document est très important et va permettre à la femme burkinabè de participer activement à la consolidation de la paix et de la sécurité », a laissé entendre Soumèla Sakho.
Ce plan d’action 2023- 2025 prend en compte 11 résolutions. Le PANI 2020-2022 prenait en compte que 3 résolutions à savoir la 1325, la 1820 et la 2242.
Marie Sorgho