Le coup d’envoi des épreuves écrites du baccalauréat a eu lieu, ce mardi 20 juin 2023, au lycée Wendpuiré de Saaba. Pour l’occasion, le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo a lancé un message de soutien à l’endroit de tous les candidats sur le territoire burkinabè.
Dès l’entame, le ministre de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo a souhaité beaucoup de chance et beaucoup de courage aux candidats et candidates.
« Le ministre de l’enseignement supérieur disait tantôt que la chance c’est pour tout le monde. Seul le courage fait la différence. N’est-ce pas un bon sujet de dissertation ça ? », a-t-il demandé aux candidats, sous un ton humoristique.
Le ministre de l’éducation a traduit une pensée à l’égard de l’ensemble des candidats et des candidates surtout, ceux qui se situent dans des zones à fort défi sécuritaire. « Ils ont fait preuve de courage et de grande résilience. Donc, je leur dis de tenir toujours parce que le bout de tunnel n’est pas loin », a-t-il déclaré.
Joseph André Ouédraogo a expliqué qu’auparavant, les examens étaient gérés par plusieurs logiciels qui en réalité, étaient la propriété de personnes « crevées », d’individus.
Il a laissé entendre qu’il y a des difficultés liées aux nouveaux logiciels, mis en place pour les examens.
« En accédant à la tête de ce département, j’ai mis un point d’honneur à doter le ministère d’un logiciel propre à lui-même. Il a été mise en place », s’est-il réjoui.
Et cette performance est due à une équipe dynamique de la direction des services informatiques.
« Ils ont travaillé nuit et jour contre 0 FCFA . Ce qui est un acte patriotique que je salue en ces moments où les ressources sont rares », a-t-il reconnu.
Il dit comprendre la forte inquiétude des partenaires sociaux face à cette situation. « Ils l’ont exprimé hier et pour les insuffisances liées à cette organisation, je m’excuse et je m’engage à mieux faire les éditions suivantes. », a t-il rassuré.
Cette année, le Burkina Faso enregistre 132 980 candidats dont 68 190 filles contre 64 790 garçons, répartis dans 510 jurys.
Ce nombre de candidats enregistré ne laisse pas indifférent selon Joseph André Ouédraogo, ministre de l’éducation nationale.
« L’année dernière, il y avait 142 728 candidats. Nous enregistrons une baisse des effectifs de 6,84%. Cela bien sûr est dû à la situation sécuritaire », a-t-il regretté.
Abdoulaye Ouédraogo