Dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire en cette année 2023, le quotidien « L’Observateur Paalga » organise un colloque le 23 et 24 mai à Ouagadougou. L’activité vise permettre aux hommes de média de réfléchir sur l’avenir des médias face à l’éclosion du numérique.
Organisé sous le thème « Les médias traditionnels face à l’émergence du numérique : résilience, opportunités et défis, le cas du Burkina Faso », le lancement de la célébration des 50 ans du quotidien l’Observateur Paalga a connu la présence de nombreuses personnalités à l’image du ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Boubakar Savadogo.
Représentant le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Boubakar Savadogo a salué le travail de l’Observateur Paalga.
« 50 ans de parcours d’un quotidien, c’est une masse critique d’informations et de sujets d’actualité diffusés au jour le jour. 50 ans de parcours de l’observateur Paalga, c’est la mémoire historique continue de notre pays pendant un demi-siècle. Ce parcours édifiant tant pour l’opinion publique nationale, internationale, a le mérite de faire de notre pays, l’un des pionniers en matière de presse privé, notamment dans la sous-région » a-t-il précisé.
Il a également souligné l’importance du journal dans le développement de la nation burkinabè. « Ces 50 ans consacrent l’audace, le génie, la perspicacité, l’engagement au service de la nation.50 ans, ce quotidien a informé, éduqué, distrait et sensibiliser les burkinabè. 50 ans, il a contribué à la création d’emploi et aidé à booster l’économie nationale » a-t-il ajouté avec conviction.
Le premier vice-président de la Chambre de commerce et de l’industrie au Burkina Faso, Mamady Sanou est co-parrain du colloque.
Pour lui, c’est un plaisir de se voir choisir pour jouer ce rôle. « Je voudrais remercier l’ensemble de l’équipe du quotidien d’avoir porté leur choix sur moi et madame Béatrice Damiba, de co-parrainer le colloque de ce grand événement qui est le cinquantième anniversaire du quotidien l’observateur Paalga » a-t-il déclaré avant d’ajouter « Il fallait beaucoup de visions et prospectives pour créer dans ces années, un quotidien »
Selon Édouard Ouédraogo, directeur de publication de l’observateur Paalga, l’aventure du journal était risquée à son lancement. « Certains ne nous donnaient même pas trois mois de vie, tant ils savaient que gérer un quotidien dans le contexte de la Haute-Volta il y a 50 ans, c’était plus qu’un pari », a-t-il rappelé.
Ce dernier invite les hommes de média à fortement marquer leur présence à ce colloque. « Quand vous allez finir vos travaux de rédaction, revenez pour que nous réfléchissons ensemble sur l’avenir de nos médias face à l’éclosion numérique ! » a-t-il lancé.
Pour rappel, l’Observateur Paalga est un quotidien d’information général burkinabè fondé le 28 mai 1973. Journal privé, il publie en français. Interdit sous Thomas Sankara puis sous Blaise Comparé, il reparaît le 15 février 1991 sous son nom actuel.
Abdoulaye Ouédraogo