L’ouverture du festival de Cannes aura lieu, dans la soirée de ce mardi 16 mai 2023. Selon Radio France internationale, parmi les 21 films en compétition, sept ont été réalisés par des femmes dont Ramata-Toulaye-Sy.
Le nombre de femmes en lice pour la Palme d’or a enregistré un record. Avec le film sénégalais Banel et Adama de la Franco-Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy et le film tunisien Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania, la compétition marque aussi l’espoir incarné par la nouvelle génération de réalisatrices africaines.
Banel et Adama est un film dramatique d’une heure 27 minutes. C’est l’histoire de deux jeunes qui vivent dans un village au Nord du Sénégal, qu’ils n’ont jamais quitté. Tous les deux sont très amoureux et aspirent à avoir leur propre maison. C’est pour cette raison que le couple a décidé de vivre séparément de leurs familles.
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Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.
Côté femmes, le Festival semble mener un parcours sans faute
Depuis quelques années, les femmes marquent leur présence au Festival de Cannes. A partir de la montée des marches pour la parité, en 2018, de 80 réalisatrices, actrices et productrices du collectif 50-50, les choses ont profondément changé.
De plus en plus, les comités de sélection et le jury sont paritaires. En 2019, la franco-sénégalaise Mati Diop avait reçu le Grand Prix pour son premier long métrage Atlantique.
En 2021, avec Titane, la française Julia Ducournau est devenue la deuxième réalisatrice récompensée avec la Palme d’or.
Depuis 2023, l’allemande Iris Knobloch est la première présidente dans l’histoire du Festival.