L’épouse du président Bachar El-Assad est considérée de nos jours comme la femme la plus influente du monde. Face à la guerre dévastatrice que connaît son pays depuis plus de 10 ans, la première femme, connue sous la caquette de femme d’affaires et de pouvoir redoutable, s’est donnée pour mission de redresser l’économie du pays. Un engagement qui naturellement est très apprécié dans le monde entier.
Meurtrie par des années de conflits, l’économie de la Syrie est au bord du précipice. Cela est dû aux créances que le régime a contractées auprès de ses bienfaiteurs par les sanctions et par l’implosion financière du Liban.
Pour y remédier, Asma a décidé de marquer son empreint dans tous plusieurs secteurs de l’économie syrienne dont l’immobilier, la banque et les télécommunications.
Son nom à elle seule constitue un synonyme d’une restructuration financière engagée par le couple présidentiel et ses proches.
Un combat dure, mais pas impossible pour l’épouse du président.
Asma a d’abord siégé à la tête du conseil économique officieux du président et aux côtés des de certains associés d’affaires.
Avec une détermination farouche, des ONG l’aident à tisser le vaste réseau de clientéliste des Assad. Ce qui a favorisé sa main mise sur les aides internationales qui affluent dans le pays.
Dans l’ombre, la première dame a manœuvré jusqu’à accumuler un pouvoir considérable selon plusieurs chefs d’entreprises, des humanitaires et des anciens hauts fonctionnaires. Grâce à son affairisme et son pouvoir décisif, elle a aujourd’hui, la main sur certains leviers principaux de l’économie syrienne mal en point.
Pétrie de talents, en public, Asma El Assad se pose en mère de la nation. Elle est toujours aux chevets de familles de militaires syriens, de petits cancéreux et les rescapés du tremblement de terre du 6 février.
Sa compassion débordante, l’amène à souvent arborer les cheveux dans les rubans délicats et à porter des robes cousues par les veuves d’hommes tombés en martyrs dans la guerre dédiée à son époux.
Il faut rappeler qu’Asma Akhras, âgée de 47 ans est née et a grandi à Londres. Elle est vite remarquée par son intelligence, son ambition et son charme. Fiancée à Bachar en 2000, elle avait manifestement soif du pouvoir.
Devant une belle-mère redoutable qui voulait la réduire à son rôle de mère, Asma s’est consacrée à divers projets dans le tourisme, la culture et l’éducation.
En 2007, elle met sur pied le Syria Trust for Development, une ONG qui permet d’accroître sa visibilité et qui deviendra un rouage essentiel du régime pendant la guerre.