Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo et celui des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi Boubacar Savadogo ont procédé au lancement des activités sportives, ce 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Boubacar Savadogo a, dans son discours, salué l’amélioration des conditions d’accueil et de travail.
Le ministre en charge des sports Boubacar Savadogo a donné le top de départ des compétitions. Il a saisi l’occasion pour saluer l’amélioration d’une part du traitement réservé aux encadreurs sportifs dans le cadre de la SNC 2023 et d’autre part des conditions d’hébergement et de restauration des lutteurs et archers.
Il a salué la présence de ses collègues ministres et de toutes les personnalités. Une présence qui témoigne de la solidarité gouvernementale quant à l’atteinte des objectifs de la Transition et de l’intérêt qu’ils accordent aux activités dont ledit ministère a la charge.
« La prise en compte des sports traditionnels dans les activités de la SNC s’inscrit en mon sens, dans la logique de la diversité de notre culture et renvoie à la multiplicité des formes par lesquelles les us et coutumes de nos groupes ethniques trouvent leur expression. Cette diversité culturelle constitue la réponse appropriée à l’aspiration des peuples à se développer dans un environnement où toutes les cultures peuvent s’épanouir », a-t-il déclaré et de poursuivre qu’au plan de la culture physique, le sport est reconnu comme un facteur de culture et un contributeur majeur au développement humain et au renforcement de la cohésion nationale.
Il a de plus indiqué que la lutte traditionnelle burkinabé et le tir à l’arc sont des jeux sportifs aux origines ancestrales qui continuent à drainer des foules enthousiastes. Au fil du temps, ces disciplines ont évolué et cella nécessite que l’on se penche sur de nouvelles stratégies en vue de les moderniser tout en préservant la valeur traditionnelle.
« Ces deux disciplines ont toujours été le jeu de nos pères, de nos arrières grands-pères et ont été pratiquées comme activité de loisir ou utilitaire », a ajouté le chef de ce département.
Boubacar Savadogo a également expliqué que le chant de lutte fait partie intégrante des combats. Pour lui, c’est un langage qui permet aux chanteurs de vivre le moment avec le lutteur qui se trouve dans l’arène. Il constitue de ce fait un stimulant pour l’athlète, qui brûle et consume dans l’extase du cœur toute trace de faiblesse.
Comparant le chant de lutte à l’électricité, le ministre a fait savoir que le chant se faufile dans les veines afin d’épandre la chaleur à l’intérieur du corps. C’est un atout de taille pour le lutteur et c’est également la preuve qui confirme véritablement que « du Sport à la Culture, il n’y a qu’un pas ».
Au terme de son discours, il a souhaité à tous les festivalier.es, une bonne fête de la culture dans la sportivité pour finir, Boubacar Savadogo a félicité les membres du jury et ceux de la sous-commission Sports traditionnels pour les efforts déjà consentis. S’agissant de compétitions, il a émis le vœu que les meilleurs gagnent.