« Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre » . C’est sous le thème que le Burkina Faso commémorera la journée mondiale de la lutte contre le paludisme 2023. En prélude à cette campagne, , le Secrétariat Permanent de la lutte contre le paludisme a initié un cadre d’échange et d’information avec les hommes et les femmes de médias, ce jeudi 20 avril 2023 à Ouagadougou
Les chiffres sur le paludisme sont toujours sont alarmants dans la région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle compte en 2021 environ 95% de la tous les cas du paludisme (245 millions) et 95% de tous les cas (593 000) soit près de 80% des décès du paludisme en ce concerne les enfants de moins de cinq ans.
Le Burkina Faso est le 3ème pays le plus touché par le paludisme en Afrique après le Nigeria et la République démocratique du Congo. Il représente le premier motif d’hospitalisation enregistré dans les centres de santé du pays et la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans.
En effet, selon le système d’information sanitaire, plus de 12 millions de cas ont été enregistré en 2021 avec 4355 décès dont 2935 cas des enfants de moins de cinq ans.
Toute chose qui montre Il y a de grands efforts à faire pour aller vers l’élimination du paludisme selon le Secrétaire Permanent de la lutte contre le paludisme, Dr Sidzabda Christian Bernard Kompaoré, « Nous devons mettre l’accent sur sensibilisation des dirigeants et des décideurs des payés touchés par le paludisme et la nécessité d’atteindre les populations marginalisées avec les outils et les stratégies disponibles », a- t-il relevé.
Pour ce faire, il a sollicité l’accompagnement des acteurs de la presse dans le cadre de la campagne de sensibilisation. Une campagne qui s’articule autour de trois piliers à savoir l’engagement politique, l’engagement du secteur privé et l’engagement communautaire.
Au regard de la situation, le thème, « Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre », selon les organisateurs, met l’accès sur la sensibilisation des dirigeants et des décideurs des pays touchés par le paludisme, la nécessité cruciale d’atteindre les populations marginalisées avec les outils et les stratégies disponibles.
Pour ce faire, le secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, avec l’appui financier de l’organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer, Speak Up Africa, à travers cette rencontre avec les hommes de médias, entend partager le fardeau du paludisme, les enjeux de la lutte contre le paludisme en Afrique et au Burkina Faso et surtout solliciter l’accompagnement des acteurs de la presse en faveur de la journée mondiale de l’élimination du paludisme.
Le ministère de la santé attend donc des journalistes des productions sur le sujet du paludisme dans un cadre de partenariat.
Des enfants de 3 à 59 mois seront vaccinés dès janvier 2024
Au Burkina Faso, beaucoup d’effort sont faits de protéger les enfants de moins 5 ans et les femmes enceintes.
Pour éradiquer la maladie, le gouvernement burkinabè a mis en œuvre plusieurs stratégies à savoir la prise en charge à travers le diagnostic et le traitement, la prévention médicamenteuse qui se mène par le traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et la chimio-prévention saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois.
Il y a l’utilisation des moustiquaires imprégnées et l’assainissement des lieux d’habitations.
En plus de ces actions, plus d’un million de dose de vaccins seront administrés les enfants de 0 à 5 ans au Burkina Faso en cours de l’année 2024.
Aminata Ouédraogo, stagiaire