La production du beurre de karité est l’activité principale d’une coopérative malienne dénommée « La maison du karité ». Elle mène des activités génératrices de revenus au profit de 2000 femmes.
La maison du karité est une coopérative de récolte et de transformation des fruits du karité en de produits cosmétiques.
Salimata Camara, employée a indiqué qu’une fois tirée de la marmite, les femmes procèdent au filtrage à l’aide d’une tige. Ensuite, les impuretés et le jour suivant, elles reviennent remuer le liquide et dégager les impuretés de la marmite. Enfin, c’est l’étape du filtrage de l’huile.
Selon l’alliance africaine du karité, 16 millions d’africaines vivent de la récolte du fruit. Après le Nigéria, le Mali est le deuxième producteur mondial du karité, apprécié pour la qualité des soins des cheveux et de la peau.
Fondée, il y a cinquante ans à 50 km au Sud de Bamako, la maison du karité de Siby emploie plus de 2000 femmes dont elle commercialise les produits. Aujourd’hui, la demande explose portée par des clients occidentaux, désireux de consommer naturels.
La directrice commerciale Filfing Koumaré salue l’initiative de la coopérative parce qu’elle a permis aux femmes d’avoir du travail à temps plein. Avant la coopérative, leur activité se limitait à la saison des pluies.
Malgré tout, les ouvrières ont du mal à tirer profit de leur travail car le salaire minimum de 45 000 FCfA soit 72 euros en plus des frais de fonctionnement de la coopérative.
Selon la présidente de la coopérative Assitan Koné Camara, l’une des difficultés est le manque d’accompagnement et d’appui. A cela s’ajoutent toutes les charges auxquelles la structure fait face. Pour y parvenir, les productrices de karité de Siby cultivent aussi, la sororité pour apprécier, embellir et fortifier l’émancipation des femmes.
Source TVZ monde