La première édition du festival féministe a pris fin ce vendredi 31 mars 2023, à Ouagadougou, dans la soirée par un diner Gala. Un rendez-vous au cours duquel des femmes et associations ont été distinguées pour leurs contributions à l’amélioration des conditions de la femme .
Huit femmes ont individuellement été récompensées. Elles ont reçu chacune, un trophée accompagné d’un complet pagne en guise de reconnaissance.
La Présidente de l’ONG voix de femmes, Mariam Lamizana fait partie des femmes dont le mérite a été reconnu. Très émue, elle a tenu à remercier et saluer l’initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF). « Un grand merci parce que ça fait chaud au cœur de voir que ce que vous avez fait par le passé a été reconnu et récompensé. Je le reçois avec beaucoup de gratitude et de reconnaissance vis à vis de l’IPBF qui est une jeune association avec laquelle nous travaillons, qui se bat au quotidien pour améliorer les questions de droit de femmes et leurs conditions de vie », a-t-elle laissé entendre avec beaucoup de gaieté.
Selon la présidente de l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme, Nathalie Bakyono, les femmes honorées sont des grandes sœurs qui ont fait des efforts qu’il faut saluer. « Si nous pouvons aujourd’hui tenir un festival féministe au Burkina Faso, si nous pouvons nous exprimer et avoir une place, c’est parce qu’elles ont balisé le terrain », a-t-elle déclaré avant de poursuivre « Il n’y a pas de raisons que nous puissions avancer sans aller à la source de ce qu’elles ont fait. »
Face aux préjugés dont elles sont souvent victimes, Nathalie a affirmé que les féministes sont des mères, des épouses et des femmes épanouies. Elle espère que le festival féministe ne s’arrêtera pas à la première édition.
Au cours de la cérémonie de clôture, cinq associations ont vu également leurs efforts, récompensés. Il s’agit de l’association pour un monde meilleur (AMM), l’Association de Défense des Droits des Aide-ménagères et Domestiques au Burkina Faso (ADAD), le Centre de Formation professionnelle en coupe couture des jeunes Filles du service promotion des assurés sociaux (CFPJF/SPAS) et la Foundation for a just Society (FJS). A cela s’ajoute, l’Association Équilibres et Populations Bonjour (EQUIPOP).
par les initiatrices de l’événement. La première édition du festival féministe a fermé ses portes, à Ouagadougou. Trois jours durant, les participantes, ont échanger sur les astuces pour créer une synergie d’action pour un monde égalitaire
Abdoulaye Ouédraogo