« Evaluation de l’option B+ chez les nourrissons de 6 à 18 mois exposés au VIH, suivis dans les districts sanitaires de la ville de Ouagadougou « , c’est le thème de la thèse en doctorat de l’étudiante en médecine, Nelly Cynthia Rawidwende Samandoulgou Vokouma. Les résultats des travaux ont été présentés, ce mercredi 29 mars 2023. L’impétrante a obtenu la mention très honorable.
Les travaux de recherche de Nelly Cynthia Rawidwende Samandoulgou Vokouma ont porté sur les pistes de solutions qui pourront contribuer à éradiquer la maladie du VIH-SIDA au Burkina Faso. Elle a indiqué que la lutte contre le VIH-SIDA passe nécessairement par le blocage des voies de contamination, notamment la transmission mère-enfant. Il s’agit de l’option B+.
A l’en croire, l’option B+ est une méthode par laquelle la femme atteinte du VIH sera mise sous des Anti Rétro viraux (ARV) afin d’éviter toute contamination à l’endroit de son bébé.
L’impétrante a expliqué sue l’option B+ permet à la mère d’être déjà sous traitement antirétroviral. Ce traitement fait de telle sorte que l’enfant est plus ou moins protégé. Elle a aussi précisé que l’enfant à la naissance bénéficie aussi d’un traitement antirétroviral prophylactique pendant six semaines. « Donc cela, également, le protège et limite les risques de contamination », a indiqué Dr Nelly Cynthia Rawidwende Samandoulgou.
Elle a rappelé que contrairement aux anciennes pratiques, avec cette option B+, dès la naissance de l’enfant, il est autorisé à se nourrir du lait maternel tout en suivant un traitement.
Pour le maître de conférence et directrice de thèse de l’impétrante, docteure Angèle Kalmogho Zan, lorsque l’enfant naît, il est mis avant la première heure sous allaitement. En plus, l’allaitement est fait pendant les six premiers mois de la vie et plus tard, la diversification. A douze mois, l’allaitement est stoppé afin de continuer avec d’autres repas.
Au regard de la qualité des travaux, le jury lui a accordé une moyenne de 80/100 avec la mention très honorable. Nelly Cynthia Rawidwende Samandoulgou Vokouma est désormais docteur en médecine. Les résultats ont été présentés devant un jury constitué de spécialistes en pédiatrie à l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou.
Source : Faso7