En marge de la 67ème Commission de la condition de la femme (CSW67), la ministre en charge du Genre Nandy Somé Diallo a pris part à un dialogue de haut niveau, le 13 mars 2023, à New York.
Placée sous le thème « Briser les barrières : approches innovantes pour faire progresser l’égalité des sexes dans la sécurité et la justice au Sahel », la rencontre a été marquée par un partage d’expériences sur l’inclusion des femmes dans le processus de paix et de sécurité.
Coparrainée par l’Union Africaine, le Niger, la Mauritanie, le G5 Sahel, l’Office des Nations unies contre la drogue, le crime (ONUDC) et ONU femmes, la présente rencontre a connu, en plus de la participation de la ministre en charge du genre du Burkina Faso, celle du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
Selon la ministre Nandy Somé Diallo le plaidoyer, le renforcement de capacités ainsi que la mise en place d’actions positives en faveur de l’intégrité et de la valorisation du personnel féminin dans la sécurité ont permis d’engranger des acquis. « Le taux du personnel féminin dans les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso est passé de 3% en 2011 à 7% en 2022. Tous ces efforts consentis ont été reconnus à l’échelle sous-régionale et internationale », a t-elle confié.
Au niveau sous-régional, l’académie de police et l’Association des Fonctionnaires Féminins de la Police Nationale du Burkina Faso ( AFFPN-BF) pour la catégorie 1 « institutions sécuritaires et judiciaires » ont été corécipiendaires du Prix régional Genre du G5 Sahel en 2022.
Sur le plan international, deux reconnaissances de haut niveau ont été décernées à des Burkinabè. Il s’agit du prix de la femme policière de l’année 2022 des Nations Unies, descerné à l’adjudant-chef Alizeta Kaboré Kinda.
L’agent pénitentiaire Téné Maïmouna Zoungrana a également reçu le premier prix de la pionnière des Nations Unies pour les femmes spécialistes des questions judiciaires et pénitentiaires en 2022.