L’Afrique du Sud souhaiterait que l’Organisation des Nations unies (ONU) élise la première femme Secrétaire générale en 75 ans d’histoire. La recommandation a été faite, jeudi 16 mars 2023, par la délégation parlementaire sud-africaine au Comité permanent des affaires de l’ONU lors de la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) qui se réunit actuellement à Bahreïn.
Le chef de la délégation, Cedric Frolick, président des commissions, du contrôle et des TIC à l’Assemblée nationale sud-africaine a souligné qu’en dépit de l’engagement des Nations unies en faveur des droits des femmes, la transformation effective était lente.
Il a fait savoir que l’Assemblée générale des Nations unies a été la première à promouvoir les droits des femmes en tant que droits de l’homme depuis 1948 en adoptant la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui reconnaît que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.Cependant, « Quelque 75 ans après l’adoption de ce document historique, seules quatre femmes ont été élues à la présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies et le ratio hommes-femmes pour le poste de Secrétaire général est de neuf à zéro », a déclaré Frolick.
Le président des Commissions a, de plus, indiqué qu’en septembre 2022, au cours de la réunion de haut niveau des dirigeants mondiaux, on a noté 23 femmes sur 190 orateurs, Des chiffres qui ont poussé Frolick à interpeller la commission de l’UIP sur l’impérieuse nécessité de la parité hommes-femmes dans les postes de direction.
A en croire Frolick, la recherche a prouvé que la majorité des pays dirigés par des femmes font la différence au niveau national, car ils se concentrent sur les lois et les politiques qui favorisent l’équité entre les sexes et « obtiennent de bien meilleurs résultats en termes d’Objectifs de Développement durable », a-t-il déclaré.
Source APAnews