La résolution 1325 des Nations unies sur les femmes a fait l’objet d’un panel à Ouagadougou. Initiée par l’Association des Femmes scientifiques du Burkina ( AFSCI-B) ledit panel a eu lieu le Mardi 07 Mars 2023 au siège du Centre National de Recherche Scientifique et Technologique ( CNRST).
Placé sous le thème Femme paix et sécurité, l’objectif de ce panel est de contribuer à améliorer les compétences et les connaissances des participants sur la résolution 1325 des nations unies sur les femmes. Adoptée en 2000, la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, exhorté les États membres à assurer une plus grande représentation des femmes à la prise de décision dans les institutions et les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux en vue de la prévention, de la gestion et du règlement des différends.
Selon Docteur Mamounata Belem/Ouédraogo ,présidente de l’AFSCI-B la résolution 1325 demande qu’en vertu du droit international, les femmes soient pleinement associées, sur un pied d’égalité et à tous les niveaux. »Des mesures doivent être prises pour impliquer davantage les femmes dans les activités de promotion de la paix » , a t-elle déclaré.
« La présente activité des femmes scientifiques constitue pour moi à la fois une sensibilisation et un engagement à œuvrer pour la promotion de la paix. Permettez-moi de féliciter l’association » a laissé entendre le président du panel, docteur Jean Baptiste Zoungrana
Selon les deux parrains de l’activité, la discrimination liée au genre tient encore trop de femmes en retrait de certaines activités et si le Burkina Faso s’est engagé pour la résolution 1325 des Nation unies sur les femmes, alors cette résolution incombe à tous.
Ce panel est une occasion pour les organisateurs de contribuer à cette célébration sobre du 08 mars de cette année lancée par le ministère du genre.
« Le 08 mars de cette année se veut sobre. Nous devons penser à tous ces victimes du terrorisme, à nos Forces de défense et de sécurité (FDS), à nos volontaires pour la défense de patrie (VDP) et à toute ces personnes qui ont quitté l’intimité de leur foyer » a ajouté docteur Belem.
Selon Antoinette Guiro, participante au panel, l’implication des différents corps entend contribuer et partager leur expérience. Cette activité consiste à répondre à la question sur la sécurité et la reconquête du territoire national.
« Nous pensons que si les femmes sont impliquer davantage, elles peuvent contribuer à résoudre certaines questions » , a t-elle mentionné
En rappel, l’association des femmes scientifiques du Burkina a été créée en 1996. La vision de cette association est de contribuer au renforcement de l’épanouissement de la femme en générale et de la femme scientifique en particulier.
Nafissatou Zangré( stagiaires)