La 21e édition du marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), a ouvert ses portes ce dimanche 26 février 2021 à Ouagadougou en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, (FESPACO), au Burkina Faso.
Cette année le marché international du cinéma et de la télévision africain MICA a posé ses valises au siège du FESPACO. Le Mica fait partie de la section professionnelle du FESPACO appelée FESPACO Pro . Il comprend, outre le Mica, les ateliers Yennenga, le master class, des tables rondes.
Le FESPACO Pro vise à soutenir tous les maillons de la fabrication cinématographique. Il est ouvert aux producteurs et distributeurs de films, aux opérateurs de plateformes de streaming, aux télédiffuseurs, aux festivals de films africains, aux institutions et organisations nationaux, régionaux et internationaux de financement du cinéma africain, aux mécanisme d’aide à la création et à la coproduction.
Le Mica est un carrefour de rencontre entre acheteurs internationaux et les vendeurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines.
Le ministre en charge du commerce, Serges Poda, patron de la cérémonie a invité les acteurs à des échanges fructueux lors des colloques pour un cinéma plus radieux.
Il a également souligné que la réponse à la situation que traverse le Burkina Faso n’est pas seulement que militaire, car le cinéma apporter peut sa contribution à la résilience des populations. Il est un instrument de culture de la paix et du vivre ensemble d’où le thème de cette 28e édition du FESPACO : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».
En plus le ministre en charge du commerce, Serges Poda, patron de la cérémonie, il faut noter la présence du ministre en charge de la communication , Jean Emmanuel Ouédraogo, et l’ambassadeur de l’Union Européenne, Wolfram Vetter.
Pour ce dernier, la ténue de la 28e édition du FESPACO témoigne, la résilience du peuple Burkinabè, au vu du contexte sécuritaire assez éprouvé que connais le pays.
Il a également souligné que le cinéma demeure un outil contournable et primordial, dans un monde marqué par des crises multiformes pour maintenir la cohésion et le vivre ensemble.
En l’en croire, l’union européenne s’est engagé au côté du Burkina Faso à travers le FESPACO depuis plus de 30 ans par des appuis multiformes.
Cette engagement, selon Wolfram Vetter vise a davantage professionnaliser le cinéma panafricaine.
Pour cette édition, l’union européenne affirme avoir injecté plus de 164 millions de fcfa pour que ce FESPACO Pro soit une réalité.
Crée en 1983, soit 14 ans après le FESPACO, le Mica, est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent, souvent confrontés à un manque d’espace pour la promotion de leurs œuvres, d’avoir un marché autonome et propre au film africain.
Aminata