Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), dans le cadre de ses activités, a organisé ce 18 janvier à Ouagadougou, un point de presse sur la contribution des ONG, les associations de développement et les fondations pour une transition réussie et apaisée au Burkina.
Les échanges avec les hommes de média ont porté sur la contribution du SPONG et structures partenaires à la mise en œuvre des actions prioritaires de la transition politique. Il s’agit entre autres de la sensibilisation, la mobilisation des populations aux services sociaux de base, la participation à l’élaboration et au suivi des politiques publiques. Il vise également à promouvoir le dialogue multi-acteurs sur les questions de développement et de sécurité.
Les ONG et associations contribuent au développement de la nation à plusieurs niveaux dont l’éducation et formation, la santé, le secteur de la production agro-sylvo-pastorale.
Dans le domaine de la santé, on enregistre 61 centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et 23 unités médicales construites. 5 641 669 personnes ont également bénéficié de prise en charge sanitaire, 184 946 agents de santé ont été formés et 8 648 358 personnes ont pris part à des séances de sensibilisation sur des questions de santé publique.
Selon Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du SPONG, les ONG se définissent comme des institutions cherchant à établir un état de paix. « Devant la gravité de la situation et les faibles moyens de l’ex-Haute-Volta, des organismes privés ont multiplié et augmenté le nombre de leurs interventions » a-t-il laissé entendre. Il poursuit qu’aujourd’hui, les ONG/AD et les fondations sont des partenaires privilégiés dans la lutte contre la pauvreté en ce sens qu’elles apportent leurs contributions dans la mise en œuvre des politique et stratégies publiques de développement. « De ce fait, elles interviennent dans tous les secteurs de développement par la réalisation de projets et programmes au profit des populations vulnérables dans toutes les régions du Burkina Faso » a-t-il ajouté.
Quant à la présidente du conseil d’administration du SPONG, Christelle kalhoulé la situation sécuritaire a impacté les activités des ONG /AD sur le terrain. Pour elle, cela a influencé la contribution des partenaires. « Plusieurs partenaires ne pouvant plus venir, aller sur le terrain et pouvoir observer leurs financements hésitaient à contribuer» a-t-elle regretté.
Président de comité de suivi de la transition politique, Célestin Poya s’est dit fier du premier discours du Chef de l’État. « On était très heureux de voir que dès le premier discours, en tant que président de la transition, le président IbrahimTraoré a déclaré les priorités de cette transition » s’est-il réjoui.
A travers la promotion de la culture, de la participation citoyenne et de la redevabilité, le SPONG œuvre à la réalisation d’une société juste, équitable, pacifique, résiliente et démocratique.
Abdoulaye Ouédraogo
Nafissatou Zangré, stagiaires