Une bibliothèque bilingue gratuite, c’ est l’initiative de Suraiya Toni, élève en classe de 1ère à Enko Ouaga. L’ouverture de ladite bibliothèque a eu lieu ce dimanche 08 janvier 2023 à Ouagadougou.
« Change » est une bibliothèque qui dispose de plus de 200 livres en français et en anglais, collectés de divers horizons.
L’objectif de « Change » est de faire de l’accès aux livres pour tous, une réalité sans que l’argent ne soit un obstacle. En elle offre la possibilité aux amoureux de la lecture d’avoir d’accès aux catalogues de la bibliothèque grâce au téléphone. « Nous avons essayé de créer une chic bibliothèque avec l’ambiance qui va avec et nous avons réussi « , a laissé entendre Suraiya Toni, promotrice de Change.
Présente à la cérémonie d’ouverture, l’écrivaine Bernadette Dao lui a témoignée son soutien. En guise de contribution, elle a apporté quelques-uns de ses livres pour alimenter la bibliothèque. « Ce projet est extrêmement important pour moi personnellement comme pour le monde de l’écriture en général », a-t-elle déclaré.
La réalisation de la bibliothèque s’est faite avec la participation et l’accompagnement de plusieurs structures. C’est le cas du centre Morning stard qui a mis à la disposition de la promotrice de « Change » un local pour abriter la bibliothèque.
Les contributions en livres toujours attendues
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, la représentante du centre Morning stard a invité l’assistance à soutenir l’initiative. « Il y a des étagères qui sont vides. Si vous pouvez contribuer en donnant ne serait-ce qu’un seul livre, n’hésitez pas ! », a souhaité Thelma Kekeli Adu-Yeboah.
Pour sa part, la directrice de Enko Ouaga a témoigné sa satisfaction vis-à-vis de Suraiya Toni. Elle s’est réjouie du projet et a souhaité qu’il ait un impact à l’endroit des lecteurs.
« Tout le corps enseignant se joint à moi pour souhaiter à Suraiya plein succès dans ce qu’elle vient d’entamer« , a exprimé Sokona Koné.
La promotrice de « Change » envisage ouvrir d’autres bibliothèques au quatre coins de la ville de Ouagadougou dans quelques années.
Marie SORGHO