Le Premier ministre Apollinaire Kyélem, a fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée législative de transition, ce samedi 19 novembre 2022. Nous vous proposons10 phrases clés à retenir dans ce discours .
- L’insécurité n’est pas seulement celle causée par le terrorisme. Elle existe aussi dans nos cités, dans les rues, dans les familles.
- Nous ne pouvons pas assurer le bien-être de la majorité si nous fermons les yeux à nos réalités, tout en les gardant grand-ouverts sur celles des autres.
- Le Gouvernement encouragera le port généralisé du Faso dan Fani et son adoption dans les uniformes scolaires, militaires et hôteliers, de même que dans les agences de tourisme et pour les guides touristiques.
- L’enseignement devra faire place à l’éducation. Le système actuel est un système désincarné, un système d’enseignement sans éducation.
- Il ne saurait y avoir de cohésion sociale dans une société gangrénée par la corruption , une spéculation foncière non encadrée et une gouvernance inadaptée .
- Comment des pays qui ont le contrôle de l’espace, avec des moyens modernes de détection, ne peuvent-ils pas, s’ils sont nos vrais amis, nous donner les renseignements nécessaires sur les agissements et les mouvements de ces terroristes ?
- Paraître irrespectueux, est devenu la norme dans certains milieux. De tels comportements, s’ils ne sont pas jugulés, peuvent finir par nourrir le grand banditisme et le terrorisme, car ils favorisent les infractions aux normes sociales.
- 8 Si notre système de santé n’évolue pas significativement, c’est en partie parce que les dirigeants de ce pays n’en sont pas dépendants. Au moindre mal, ils savent qu’ils peuvent bénéficier d’une évacuation sanitaire. Ce qui crée un système de santé publique à double vitesse. L’un pour les pontifes de l’État, l’autre pour la plèbe.
- La corruption permet l’enrichissement facile des uns et suscite la frustration des autres. Les intrigues et l’arrogance des corrupteurs sont une menace pour la cohésion sociale.
- Les sociétés occidentales, après des hésitations, des remises en cause, des interrogations, sont enfin parvenues à construire des systèmes politiques adaptés à leurs contextes. Pourquoi voulons-nous appliquer littéralement chez nous un système politique conçu pour les sociétés occidentales et espérer avoir une stabilité politique ?