Elle est la première Nigérienne à intégrer la National Aeronautics and Space Administration, la NASA aux États-Unis. Fadji Maina puisque c’est d’elle qu’il s’agit est hydrologue informatique au Goddard Space Flight Center. Elle y étudie l’impact du changement climatique sur l’eau. Elle n’a que 31 ans
Il y a deux ans, Fadji Maina a reçu l’appel du président du Niger, Mahamadou Issoufou, la félicitant pour son brillant parcours. C’était en 2020.
Femme brillante, elle avait déjà marqué les esprits car après son baccalauréat, Fadji Maina a obtenu des bourses pour étudier au Maroc, en France, en Italie, pour ne citer que ceux-là. Sa thèse en poche, elle rejoint Berkeley aux États-Unis, puis intègre la NASA.
La scientifique essaie de mieux comprendre le cycle de l’eau, et de travailler sur ses modélisations mathématiques. « J’ai grandi dans un environnement où l’eau était très problématique. Cela m’a encouragé à étudier l’hydrologie et à vouloir approfondir mes connaissances sur les molécules de l’eau », a-t-elle mentionné.
Ce qui expliquerait pourquoi, lorsqu’elle retourne au Niger, elle essaie d’aller à la rencontre des jeunes filles, considérées comme les plus exclues des métiers scientifiques pour leur présenter ces filières et les motiver à se jeter à l’eau. Elle estime que ces dernières ont besoin d’être soutenues et valorisées.
En rappel, la jeune Fadji a été classée par le magazine Forbes, parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans à suivre dans le domaine de la science.
Source : RFI