Le prix Marie Soleil Frère de la meilleure journaliste burkinabè encourage l’excellence professionnelle en journalisme et récompense les meilleures productions réalisées par les femmes journalistes. Les œuvres en compétition concernent la presse écrite, la presse en ligne, la télévision et la radiodiffusion ainsi que trois genres rédactionnels à savoir l’interview, le reportage et l’enquête. Ce 21 octobre, le jury après délibération a tranché. Voici le verdict.
Après avoir examiné toutes les œuvres, le grand prix Marie Soleil Frère qui récompense l’œuvre de la compétition qui a obtenu la plus forte moyenne est décerné à Mariam Ouédraogo pour son reportage intitulé « Victimes de viol de terroristes : des grossesses et des bébés lourds à porter », publié dans le journal Sidwaya N° 9632 du vendredi 29 avril au lundi 02 mai 2022. Ce même reportage obtient le prix de la meilleure œuvre en presse écrite et en ligne.
Il a décerné deux mentions spéciales à Aminata Sanou, pour son œuvre intitulée « Covid-19, le calvaire des personnes vivant avec le VIH » diffusée sur le média en ligne Burkina24 et à Adja Diallo, pour son œuvre intitulée » Déplacés internes et mendicité », diffusée sur la télévision Burkina Info.
Le prix de la meilleure œuvre en télévision est revenu à Maïmouna Traoré Ouédraogo pour son œuvre intitulée « La drogue à l’école : alerte rouge » diffusée sur la RTB en juin 2021.
Pour cette édition 2022, 10 candidates ont postulé avec 17 œuvres, huit œuvres en presse écrite, cinq en presse en ligne, trois en télévision et une en radiodiffusion. Avant d’examiner les œuvres, les membres du jury ont défini les critères de fond et de forme devant guider l’évaluation des différentes productions.
Françoise Tougry