Après avoir écarté le colonel Damiba du pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré a prêté serment ce 21 octobre 2022. Un gouvernement de transition est attendu dans les jours qui suivent. Dans cette tribune, la présidente du cadre de concertation des organisations féminines, invite les nouvelles autorités à se départir de la complaisance dans la responsabilisation des femmes et des hommes qui devront diriger le pays.
Nous suivons de près ce qui se prépare. Vous devez vous départir de la complaisance dans la responsabilisation des femmes et des hommes qui doivent diriger les institutions du pays.
Une transition pourrait être une opportunité pour jeter les meilleures bases de la future gestion du Pays.
Les femmes et les hommes ALIBIS et parfaits inconnus à la tête de nos institutions, nous n’en voulons plus.
Le copinage et les récompenses amicales, nous n’en voulons plus.
Des femmes et des hommes compétents pour une responsabilisation à égalité à des postes stratégiques au Burkina Faso, il y en a. Des jeunes compétent.e.s et engagé.e.s, il y en a.
En votre qualité de jeune avant d’être Chef de l’État, vous avez là, une très belle occasion de réécrire l’histoire du Burkina Faso avec les acteurs et actrices ( femmes et jeunes ) marginalisés et souvent exclus de la gestion de l’appareil d’État, depuis toujours.
Il y va de l’idéologie que vous prenez et de la vraie rupture attendue.
Ne pas le faire, c’est n’avoir pas compris l’esprit des multiples luttes des femmes et des jeunes au Burkina Faso. En plus, ce sont des engagements pris à tous les niveaux par le Burkina Faso.
Conseil de sécurité des Nations Unies
Union Africaine
CEDEAO,…..pour ne citer que ceux là.
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