Cinq femmes scientifiques du Burkina Faso ont mobilisé à Ouagadougou, des spécialistes et des étudiantes autour d’une activité. Ils ont ensemble abordé, ce 19 octobre 2022, la problématique de la faible participation des femmes dans ce domaine.
Professeur de chimie à l’université Pr Joseph Ki-Zerbo, Yvonne Bonzi appelle les femmes à se donner la chance de réussir plus, dans la science. « Une femme, c’est aussi la curiosité, l’expérimentation. Ce sont les doigts. A partir du moment où nous savons faire la cuisine, laver et faire même des bébés, on devrait comprendre la science plus facilement que les hommes » a-t-elle expliqué. A l’en croire, il faut seulement de la détermination et du dévouement pour surmonter les débuts que sont les matières fondamentales. Elles semblent à première vue abstraites mais, cela est nécessaire pour l’application.
Dr Pétronille Kafando, physicienne a invité les jeunes filles, les élèves et les étudiantes à poursuivre des carrières scientifiques. « On voit qu’il y a un déficit de femmes, ne serait-ce qu’étudiante et enseignante chercheur » a-t-elle confié.
Selon Pr Moussa Ouattara, vice-président de l’Académie Nationale des Sciences, le nombre de femmes scientifiques est très faible et l’on ignore la raison. Il espère qu’une solution face à cette situation verra le jour. « J’ai eu une pensée pour les initiatives internationales et nationales pour que les femmes en science, dans les études scientifiques augmentent » a-t-il déclaré.
Hagretou Sawadogo Lingani de l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologie, Sanata Pkotogo Bamba en biologie médicale de l’université Nazi Boni, Marie Tiemtoré Sawadogo du domaine de l’énergie et Mayouré Edith Ilboudo Tapsoba, entomologiste n’ont pas manqué à ce rendez-vous.
Organisé par le collège Sciences et Technologie de l’Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF), l’activité s’est déroulée sous le thème « Femmes, sciences fondamentales et développement du Burkina Faso ». Le but de cette rencontre est d’accroître le nombre de femmes scientifiques.
Abdoulaye Ouédraogo, Stagiaire