Adoptée en 1999 par l’assemblée générale des Nations-Unies, la journée internationale de la jeunesse est célébrée tous les 26 juillet. C’est une journée qui permet de célébrer le potentiel des jeunes. Au Burkina, ce n’est pas ce qui fait défaut. L’âge moyen de la population burkinabè est de 21,7 selon le dernier recensement général de la population. En effet, près 7 millions de burkinabè ont entre 15 et 35 ans. Quel regard les jeunes eux-mêmes portent-ils sur cette question? Réponse dans ce micro-trottoir.
Pour Abdoul-Razack Tiemtoré, jeune mécanicien, la jeunesse burkinabè est une jeunesse travailleuse, courageuse et pleine d’énergie. « Nous les jeunes, nous travaillons dur. Nous nous battons et nous faisons des efforts. Actuellement, nous souffrons beaucoup avec la situation du pays qui n’est pas facile », déplore-t-il. Il reste convaincu que le Burkina peut compter sur sa jeunesse même s’il lui faut nécessairement du soutien. « Que ce soit financièrement ou moralement, nous avons besoin de soutien pour mieux avancer ! », fait-il savoir.
Quant à Tine Madiéga, jeune étudiant, il soutient que c’est une jeunesse engagée, qui se bat nuit et jour et surtout une jeunesse qui a besoin de beaucoup d’encouragements et de suivi. Il recommande aux jeunes d’être solidaires et responsables. « La jeunesse doit rester unie et travailler main dans la main pour avancer », a-t-il estimé. Ainsi, ils feront la fierté du Burkina Faso.
Pour lui, l’avenir du Burkina repose sur sa jeunesse parce que c’est une jeunesse dynamique qui a besoin de soutien. Et s’il y a l’appui, elle fera des miracles. Il a en outre recommandé la patience, l’espoir et la confiance tout en invitant ces derniers à ne pas s’asseoir et attendre que tout vienne des autres. « Nous devons continuer le combat sans arrêt, persévérer et donner le meilleur de nous-mêmes. La jeunesse burkinabé assurera son avenir », se convainc-t-il.
De l’avis de Zéinab Ouédraogo, étudiante en quête d’emploi, la jeunesse burkinabè est vraiment courageuse, déterminée, battante et active. « Elle cherche toujours de quoi faire pour ne pas rester à ne rien faire », dit-elle. Zéinab pense que les jeunes participent au développement de la nation et son avenir leur incombe car ils en sont les héritiers.
Latifatou Sana
Adama Hébié
(Stagiaires)