Dans la ville de Ouagadougou, les plaques solaires sont utilisées par de nombreux services privés parmi lesquels, des restaurants. Installée généralement sur les toits, cette source d’énergie est très convoitée. Ce jeudi 14 Juillet 2022, une équipe de Queen Mafa s’est entretenue avec Rachid Touré, gérant d’un restaurant situé au quartier Rayongo et dont la propriétaire est une femme.
Installé depuis six mois dans un espace aérée, Rachid Touré dans son restaurant nommé « 24/24″satisfait sa clientèle avec des plats variés. Grace à deux plaques solaires et deux batteries, il éclaire son restaurant, conditionne et rafraîchit la boisson dans le congélateur ainsi que tout ce qu’il peut conserver.
Pour lui, les plaques solaires ont des avantages dans le domaine de la restauration. Les coûts sont moins élevés que le courant électrique. Elles permettent de mieux économiser. « Cela fait presque six mois que je n’ai pas dépensé un sou et j’arrive aussi à alimenter tous mes matériels sans problème », confie-t-il. En outre, les plaques de l’énergie gratuite renouvelable non taxée, réduisent la consommation d’énergie sans rejet dans l’environnement.
Par contre avec le courant, chaque fin du mois, il faut régler une facture. « Aussi, les coupures intempestives endommagent souvent certains produits comme les jus et de la viande conservée, ajoute-t-il. Rachid estime que s‘il devait faire venir le courant, ça lui aurait couté trop cher.
Pour Rachid Touré, dans les pays sahéliens, on ne rencontre pas trop de difficultés avec la recharge des batteries de plaques solaires pendant la saison pluvieuse. Il rassure en ces termes « Nous sommes dans un pays sahélien où le soleil ne peut pas faire cinq heures sous les nuages. Avec de bonnes plaques et batteries, vous ne pouvez pas en tout cas vous plaindre. Après la pluie, il suffit d’avoir seulement quelques rayons de soleil pendant 15 à 30 minutes et le compte est bon ».
Rachid Touré affirme que si les batteries des plaques sont de mauvaise qualité et de faible puissance, elles peuvent créer un disfonctionnement. Mal installées et mal protégées, les plaques peuvent être ravagées par le vent voire détruites. Même si les batteries doivent être obligatoirement changées toutes les deux ans, pour le moment, Rachid ne s’en inquiète pas. Il n’est qu’à 6 mois d’utilisation d’abord.
Marie Sorgho
Adama Hébié (Stagiaire)