Karidia Sanou est la responsable financière de l’association Maïa. Queen Mafa l’a rencontrée lors du Trophée Baramousso 2022. Elle partage son expérience et ses ambitions avec les internautes.
Quel est votre parcours?
Je suis institutrice depuis 1990. J’ai commencé au Kénédougou à l’école Kribi, ensuite à l’ école Samogoyiri. Après, je suis venue à Houndé A. De Hounde A, je suis venue à Bobo-Dioulasso à l’école Sarfalao C. De Sarfalao C, je suis allée à l’école Centre… Depuis 2006, je suis à l’inspection Bobo-5 en tant que responsable du service des statistiques.
Être femme au Burkina Faso, c’est quoi pour vous ?
C’est se battre, ne pas se sous-estimer. Être fière d’être femme, d’être mère et épouse.
Que représentent les réseaux sociaux pour vous ?
C’est un canal de communication moderne. Je suis sur les réseaux sociaux uniquement à cause des informations qu’on peut recevoir rapidement. On gagne vraiment en temps.
Votre opinion sur la polygamie ?
Si on se réfère à notre société, la polygamie en tant que telle n’est pas mauvaise. Quoi qu’on dise, tous les hommes sont polygames!
Le mari idéal ?
C’est celui qui respecte sa femme, qui l’écoute, qui est indulgent et qui communique.
Votre rêve le plus fou ?
C’est vraiment d’avoir les moyens et pouvoir m’occuper du maximum d’orphelins. Je m’occupe du parrainage, je sais ce que traversent les enfants.
Le livre que vous recommandez à toutes les femmes
« Une si longue lettre » de Mariama Bâ. C’est un livre qui donne beaucoup de conseils à la société.
Que représentent les menstrues pour vous ?
Je trouve que c’est une étape où la jeune fille passe à l’état de femme.
Si vous avez la possibilité de revenir dans ce monde, vous reviendriez homme ou femme ?
Je reviendrai dans ce monde en tant que femme parce que je suis fière d’être femme. Je suis femme, je n’ai jamais regretté d’être femme.
Entretien réalisé par Françoise Tougry