Dans une vidéo du Service d’information du gouvernement, le Pr Arouna Ouédraogo, psychiatre à l’hôpital Yalgado Ouédraogo s’est exprimé sur l’impact du malheureux événement sur les familles des victimes et les travailleurs. Il s’agit ici de la disparition des huit mineurs de la mine d’or de Perkoa n’ayant pas survécu au drame.
À en croire Pr Arouna Ouédraogo, psychiatre, il y a eu une sorte de bouleversements dans la vie de la communauté et des individus suites aux événements de Perkoa. Certaines personnes ont présenté une détresse psychologique importante. D’autres ont présenté carrément des états pathologiques qui ont nécessité des prises en charge. «Donc, il était bon que nous puissions faire une évaluation de ce drame et de l’état de ces personnes», a-t-il laissé entendre.
Ça a été également l’occasion pour lui et son équipe de rencontrer les différents responsables pour discuter des prochaines étapes et voir ce qui peut être fait dans le sens d’apaiser la souffrance des individus que ce soit les travailleurs de la mine ou les familles des victimes qui sont décédées. «Nous avons l’impression que l’accompagnement médico-psychologique a eu un effet bénéfique pour les familles et également pour les travailleurs de la mine d’or», a-t-il déclaré.
Une continuité dans la prise en charge s’impose
Selon Pr Ouédraogo, il faudra après cette étape, imaginer un mécanisme pour qu’il y ait une continuité dans la prise en charge des personnes qui sont affectées et qui souffrent ainsi que celles qui ont mené les recherches.
Antoine Bama, représentant des familles des victimes apprécie à sa juste valeur, le travail abattu et l’approche. Depuis la survenue de l’événement, dit-il, ils ont été à nos côtés. Ils nous ont accompagné du début jusqu’à aujourd’hui et cet accompagnement ne s’arrête pas.
Françoise Tougry