La 7e édition de la journée consacrée à la présentation des travaux de recherche des femmes scientifiques s’est déroulée ce mardi 29 mars 2022 à Ouagadougou. Intitulée « journée- Femmes et recherche pour le développement », cette journée est organisée par l’Institut de Recherche pour le développement (IRD).
Au Burkina Faso, les femmes jouent un rôle primordial dans le développement du pays. Cependant elles sont sous représentées dans les domaines de la recherche. C’est fort de ce constat que l’Institut de Recherche pour le développement (IRD) a initié cette journée « Femmes et recherche pour le développement » en vue de rendre compte du dynamisme des femmes qui entreprennent des recherches dans les domaines de la science.
Pour cette 7e édition, l’accent est mis sur la diversité des thématiques en lien avec les disciplines. « Cette fois ci nous avons voulu classer les groupes par discipline pour mettre en avant l’apport de certaines disciplines à la résolution des problèmes de société. Ces groupes sont les sciences physico-chimiques, les sciences biologiques et les sciences humaines et sociales », a précisé Fabrice Courtin, représentant de l’IRD au Burkina Faso. Pour les organisateurs de cette journée, elle vise à promouvoir les travaux de recherche des femmes scientifiques dans le développement durable. « Le but final est de pouvoir contribuer à l’atteinte des 17 Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030 tel que mentionné dans l’agenda des Nations Unies », a confié Fabrice Courtin, représentant de l’IRD au Burkina Faso.
A l’occasion de cette 7e édition, les doctorantes issues de l’université Joseph Ky Zerbo et du laboratoire de recherche du CNRST ont présenté les résultats de leurs recherches scientifiques. Une des doctorantes a présenté les recherches qu’elle a mené sur la structure et potentiel de séquestration de carbone de cola laurifolia Mast, une espèce ripicole le long des berges de la rivière du Mouhoun au Burkina Faso.
L’objectif de sa recherche était d’évaluer le carbone aérien séquestré dans les différentes parties de l’espèce. « Cola laurifolia contient une importante quantité de carbone capable d’inciter son utilisation conjointe dans la réhabilitation des berges, la restauration de sa population en régression. Le taux de carbone est supérieur à la valeur standard qui est 50% », a confié Elice Kaboré, doctorante en à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
Une autre doctorante a présente les résultats de ses recherches sur la réponse au stress hydrique des plantules de Saba senegalensis en fonction de la provenance géographique. « La durée et sévérité du stress hydrique ont réduit les paramètres de survie et de croissance des plantes de Saba senegalensis », a laissé entendre Sata Diawara, doctorante à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
La 7e édition de la journée- Femmes et recherche pour le développement a été marquée par une table ronde sur le parcours de femmes engagées dans la carrière scientifique.