L’initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) a organisé une table ronde avec les femmes en marge de la célébration du 8 mars, ce jeudi 17 mars 2022. C’est sous le thème « l’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » que l’IPBF souhaite capitaliser la contribution des luttes féministes pour un avenir durable.
A travers cette table ronde, l’IPBF souhaite engager le débat sur le rôle et les contributions du combat féministe à l’égalité et au développement durable au Burkina Faso. Selon Ezoma Juliette Nathalie Bakyono, présidente de l’IPBF a l’initiative de cette table ronde est partie de l’idée qu’au Burkina, il est difficile de faire le point sur les initiatives des femmes en rapport aux droits des filles et des femmes. « Nous avons voulu à travers cette table ronde menée une réflexion sur tout ce qui a été fait au Burkina Faso en faveur des droits des femmes », a-t-elle dit.
Ainsi, les différentes réflexions ont été axées autour des études et recherches qui ont été faites d’un point de vue féministe, ou sur les droits des filles et des femmes au Burkina Faso ou en Afrique. L’accent a également été mis sur tout ce qui a été fait par nos gouvernants depuis un certain nombre d’années en terme d’avancé sur les droits des filles et des femmes. Enfin, il a été question de capitaliser les différentes luttes de femmes de la société civile pour les droits des filles et des femmes.
« Les fruits de ces différentes réflexions permettront de construire un mouvement de droit de femmes au Burkina Faso afin de construire un mouvement féministe solide sur les questions des droits des femmes et des filles au Burkina Faso », a assuré Nathalie Bakyono.
Désirée Zita Bélem présidente de l’association action pour un monde meilleur (association de femmes handicapées), participante a confié qu’il s’agit pour elle de comprendre ce processus des approches genre et développement afin de comprendre la place de la femme, et surtout la place des femmes handicapées dans ce processus de développement.
Ont pris part à cette table ronde, des enseignants chercheurs d’universités, des représentantes du ministère de la femme et des organisations de la société civile de Ouagadougou et d’autres régions comme Réo, de Manga de Bobo Dioulasso et de Banfora.
Berny G