Le ptosis est le terme médical utilisé lorsque la paupière supérieure tombe sur l’œil. Aussi nommé ptôse palpébrale ou ptôse des paupières, il ne doit pas être confondu avec la ptôse mammaire qui correspond à l’affaissement de la poitrine chez les femmes.
Parfois nommé ptôse palpébrale, ptôse des paupières ou blépharoptôse, le ptosis correspond à un affaissement de la paupière supérieure. Il peut être unilatéral en se manifestant au niveau d’un seul œil ou bilatéral lorsqu’il concerne les deux yeux.
Les causes du ptosis
Le ptosis est dû à une atteinte au niveau du muscle releveur de la paupière supérieure. Différentes structures peuvent être touchées : le muscle, son aponévrose qui correspond à la membrane fibreuse qui entoure le muscle, ou encore les connexions nerveuses.
Les conséquences du ptosis
L’affaissement de la paupière supérieure provoque principalement :
Une gêne oculaire, avec une diminution du champ oculaire
Une gêne esthétique.
Les conséquences sont néanmoins variables selon les cas. En effet, unilatéral ou bilatéral, un ptosis peut être considéré comme :
Un ptosis minime, lorsque l’affaissement de la paupière est peu visible et peu contraignant .
Un ptosis modéré, qui se manifeste par un œil à demi fermé et perturbe la vision.
Un ptosis majeur, qui donne l’impression d’un œil totalement fermé et réduit significativement le champ visuel.
Il est fréquent que le ptosis s’accompagne d’autres anomalies au niveau des yeux telles que :
Des syncinésies oculo-palpébrales et facio-palpébrales, qui correspondent à des mouvements anormaux et involontaires de la paupière supérieure lors d’un mouvement de l’œil ou d’une autre zone de la face.
Des anomalies sensorielles comme des troubles visuels, notamment lorsque le ptosis s’accompagne d’un strabisme (problème de parallélisme de l’axe visuel des deux yeux), d’un astigmatisme (anomalie de la vision due à des inégalités de courbure de la cornée), ou encore d’une anisométropie (inégalité de pouvoir de réfraction entre les deux yeux) ;
Des anomalies oculomotrices, notamment lorsque le ptosis s’accompagne d’un strabisme ;
Des anomalies orbito-palpébrales, qui peuvent affecter d’autres structures au niveau de l’oeil comme la paupière inférieure et les sourcils.
Le traitement du ptosis
La prise en charge du ptosis repose exclusivement sur la chirurgie. Néanmoins, l’opération chirurgicale n’est envisagée que dans certaines conditions. Sa mise en place dépend essentiellement de la cause sous-jacente. Les actes chirurgicaux dépendent également des structures touchées. L’intervention chirurgicale peut concerner le muscle releveur de la paupière supérieure, son aponévrose mais aussi d’autres muscles tels que le muscle de Müller, un autre muscle intervenant dans l’ouverture de la paupière supérieure.
Source : passeportsanté