Farida Sonia Tiémtoré est une jeune fille éprise des questions sociales. Etudiante en Master II en droit des affaires et fiscalité, elle est également blogueuse sur la promotion des initiatives féminines. Jeune « ministre du genre de la solidarité nationale de la famille et de l’action humanitaire du gouvernement jeunesse Burkina » et présidente fondatrice de l’association les héroïnes du Faso. Avec elle, il a été question d’aborder son combat en tant que présidente de l’association les héroïnes du Faso.
Jeune fille dynamique, Farida Sonia Tiemtoré s’est très vite intéressée aux questions sociales et plus précisément à la question des jeunes filles pour un monde juste et équitable. En 2019, elle décide donc de mettre en place un blog sur lequel elle partage des articles sur jeunes filles et femmes modèles de réussite pour inspirer les générations futures. Très vite elle se rend compte que derrière son blog elle ne touche pas toute sa cible et décide de ce faite, d’aller sur le terrain à la rencontre des jeunes filles et femmes pour qu’elles puissent bénéficier des actions.
En novembre 2021, elle décide de s’allier avec 06 autres jeunes filles pour mettre en place l’association « les héroïnes du Faso » qui est une communauté de jeunes filles et femmes qui œuvrent pour le bien être des femmes et des jeunes filles en général.
« L’association les héroïnes du Faso intervient dans 4 domaines essentiellement »
L’objectif de cette association est de créer un monde inclusif, égalitaire dans lequel les compétences des femmes sont valorisées et pour que chaque femme s’affirme. Pour ce faire, la présidente fondatrice explique que « l’association intervient dans 4 domaines essentiellement à savoir l’éducation des jeunes filles et femmes, la santé sexuelle et reproductive avec un accent sur les violences basées sur le genre, l’engagement humanitaire et l’entreprenariat des jeunes filles et femmes ».
Pouvoir, détermination, vision, force, compétences, sont entre autres les valeurs que Sonia Tiemtoré et son équipe de 6 membres constituant le bureau exécutif entendent mettre en lumière à travers les héroïnes du Faso. Ce faisant, l’association est très sollicitée pour prendre part à des activités et mènent également leurs propres activités au profit des jeunes filles et femmes.
« Le combat le plus difficile à gagner est celui des violences basées sur le genre parce que ce sont des milliers de femmes qui subissent au quotidien toutes les formes de violences. On peut citer entre autres des violences psychologiques, des violences morales, des violences physiques, des violences sexuelles, culturelles, économiques… Le faite qu’elles soient victimes de ces violences les limitent beaucoup et les font se renfermer sur elles-même et créent un manque de confiance et de la peine à s’affirmer », confie-t-elle avec beaucoup d’émotions.
« Nous avons des idées, nous travaillons régulièrement sur des projets… à l’endroit des initiatives des jeunes et des femmes dans le domaine »
Cependant, cette jeune association connaît certaines difficultés qui sont entre autre des problèmes économiques, organisationnels et des problèmes de renforcement de capacité. Autant que faire ce peu, Sonia Tiemtoré explique que l’association reste ouverte pour un accompagnement du ministère de tutelle. « Nous avons des idées, nous travaillons régulièrement sur des projets et nous sommes sur le terrain avec ces personnes qui ont besoin d’aide, nous demandons un soutien à l’endroit des initiatives des jeunes et des femmes dans le domaine », dit-elle.
Du reste, l’association les héroïnes du Faso nourrit de grandes ambitions pour la suite. « J’ose espérer que notre association deviendra sur le long terme une ONG qui viendra en aide à des milliers de jeunes filles et femmes », conclu Farida Sonia Tiemtoré.
Berny G