Après la tempête vient le calme a-t-on coutume de dire. Dans la nuit du dimanche 23 janvier 2022 des tirs ont été entendu dans la capitale Burkinabè. Les premières informations tombent s’agissant d’une mutinerie ou d’un mouvement d’humeur au sein de l’armée mécontente de la gestion sécuritaire du gouvernement. Les tirs persistent pendant 48h et au soir du lundi 24 janvier l’armée par la voix du capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo annonce une prise de pouvoir par le mouvement MPSR (mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration).
Au lendemain de l’annonce de prise de pouvoir par le mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, le calme et la sérénité reviennent peu à peu dans la capitale Burkinabè. En effet, 48h durant le peuple Burkinabè était plongé dans une incertitude et une confusion avec un flot d’informations à tel point que l’on ne savait plus à quel saint se vouer. Cependant après l’annonce de la prise de pouvoir par les militaires, des jeunes Burkinabè ont manifesté leur soutien à l’armée, en prenant d’assaut les artères de la ville de Ouagadougou ou même en accompagnant avec des klaxons les cortèges de l’armée qui circulait le lundi 24 janvier dans la soirée.
Ce mardi 25 janvier, ce sont des centaines de Burkinabè qui se sont retrouvés à la place de la nation pour jubiler apportant leur soutien au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. La capitale Burkinabè est en pleine ébullition, et certains jeunes brandissent même le drapeau de la Russie en liesse. C’est un peuple Burkinabè en attente d’actions concrètes de la part de ces nouveaux dirigeants surtout par rapport à la question sécuritaire qui a entrainé de nombreux morts depuis de nombreuses années.
Dans les artères de la ville de Ouagadougou, la vie reprend peu à peu. Les petits commerces au bord des rues sont ré ouverts çà et là. Une nouvelle histoire est en train de s’écrire au « pays des hommes intègres ». Quand nous quittions les lieux, ce sont des Burkinabè plein d’espoir en des lendemains meilleurs les yeux plein d’espoir que nous avons laissé.
Berny G