Le ministre de la santé le Professeur Charlemagne Ouédraogo s’est entretenu avec les hommes et femmes de médias sur la situation sanitaire qui prévaut au Burkina Faso ce vendredi 21 janvier 2022.
La situation actuelle de la COVID 19 interpelle plus d’un à en croire le premier responsable du département ministériel de la santé. En effet, au cours de la période du 01janvier au 19 janvier 2022 le pays a enregistré 2014 nouveaux cas confirmés avec 20 décès ce qui représente en moyenne plus d’un décès par jour.
« L’évolution des cas des quatre derniers mois de 2021 reste marquée par une évolution significative du nombre des cas confirmant du même coup la recrudescence de la maladie. Au titre des variant quatre variant ont été détecté à savoir le variant delta, le variant etha, le variant alpha et le variant omicron», explique Charlemagne Ouédraogo.
Par ailleurs, toujours selon son propos, l’on note une augmentation des cas graves de la COVID 19 observés surtout chez les personnes non vaccinées. Du 1 au 19 janvier, 84 cas graves de COVID 19 ont été pris en charge dans les hôpitaux avec 20 décès dont 19 personnes non vaccinés
Une nouvelle campagne de vaccination du 21 janvier au 27 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire
Cependant, il faut noter une « assez bonne » couverture nationale de la vaccination contre la COVID 19 favorisée par la campagne de vaccination tenue du 14 au 23 décembre 2021 dans quatre régions. « Nous avons une assez bonne couverture de vaccination contre la COVID 19 dans trois régions que sont le centre ouest, le sud-ouest, les hauts bassins avec respectivement 17,33% de couverture, 12,90% et 12,48% pour la cible populationnelle totale », a confié le Pr Charlemagne Ouédraogo.
C’est fort de ce constat qu’il est initié une nouvelle campagne de vaccination qui se tient du 21 janvier au 27 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire. Revenant sur la polémique par rapport aux supporteurs qui n’ont pas pu faire le déplacement pour soutenir l’équipe nationale en compétition pour la coupe d’Afrique des Nations pour des raisons sanitaires, le ministre a expliqué que les compétences médicales ne sont pas à mettre en question.
« Avant que les supporteurs ne partent il y a eu des campagnes de vaccination pour ceux qui n’étaient pas vaccinés. En matière de COVID, aujourd’hui vous pouvez avoir un résultat négatif et demain être positif. Vous pouvez avoir un résultat positif aujourd’hui et dans deux jours être négatif. Il n’y a rien de contradictoire tout dépend du stade de la maladie au moment où vous faites votre test », a confié le ministre de la santé.
Pour conclure, Charlemagne Ouédraogo a invité la population au strict respect des mesures barrières pour endiguer la file de transmission de la maladie.
Berny G