Une vingtaine d’hommes et de femmes de médias ont pris part à un atelier d’orientation portant sur les violences basées sur le genre le mercredi 8 décembre 2021. Il s’est agi au cours de cet atelier, de leur donner les rudiments nécessaires pour vaincre les violences basées sur le genre, dans la dynamique des 16 jours d’activisme pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG).
L’atelier d’orientation sur les violences basées sur le genre a été initié par l’ONG Américaine Engender Health afin de permettre aux masses médias de contribuer à une meilleure sensibilisation des populations sur les violences basées sur le genre (VBG).
Selon le représentant Pays de Engender Health Georges Coulibaly, cette formation vise à amplifier et à donner plus de voix dans la lutte contre les violences basées sur le genre. « A travers ces modules de formation, c’est pour réellement vous éclairez. C’est pour vous donner des éléments d’information afin d’alimenter l’ensemble de vos productions sur les VBG », dixit le représentant Georges Coulibaly.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale de 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Lancée en 1991 par le centre for Women’s Global Leadership (CWGL), elle se déroule chaque année à partir du 25 novembre date marquant la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, au 10 décembre, journée des droits de l’homme.
Les violences basées sur le genre sont en croissance de nos jours. Elles ne viennent pas d’un seul côté, mais de tous les genres. A en croire la paneliste du jour Habibou Kabré, juriste et membre de la commission d’assistance judiciaire au TGI de Ouaga I, il y a de plus en plus de violences que subissent les genres.
C’est fort de ce constat que les journalistes et communicateurs, alliés dans cette lutte, ont pu bénéficier de cette formation d’orientation. « L’idée c’est de parler avec vous qui êtes des experts dans le domaine de l’information et de la communication afin que vous puissiez transmettre des messages selon lesquelles du point de vue juridique, il existe dans notre pays, des textes en ce qui concerne la protection des droits humains de manière générale et précisément pour la défense des droits des femmes et des enfants », a-t-elle rassuré Habibou Kabré.
Dans la même veine, le Dr Boureima Ouédraogo, médecin de santé publique, a signifié que les hommes de médias demeurent des alliés pour arriver au zéro cas de violence basée sur le genre au Burkina Faso.
Au sortir de cette formation, ce sont des hommes et des femmes de médias qui ont décidé de prendre à bras le corps cette question de violence basée sur le genre afin de porter la bonne information à la population.
Berny GUISSOU