Le premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré, a rencontré le 18 novembre 2021, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les missions diplomatiques accréditées au Burkina Faso. Cette rencontre d’échange qui s’est tenue à Ouagadougou, s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la conférence internationale de Bruxelles pour le financement du nouveau référentiel pour le développement dénommé Plan national de développement économique et social deuxième round (PNDES II).
A l’orée de la conférence internationale pour le financement du nouveau Plan national de développement économique et social (PNDS II 2021-2025) prévu pour les 02 et 03 décembre prochains à Bruxelles, le chef du Gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a rencontré les partenaires techniques et financiers ainsi que les missions diplomatiques accréditées au Burkina Faso.
Il a été question pour le chef du gouvernement burkinabè, de discuter des enjeux, de l’orientation du financement qui sera mobilisé ; et de définir avec les partenaires, la manière dont ils peuvent contribuer au financement.
En rappel, le montant total de financement de ce PNDES II s’élève à 19.000 milliards. Le Burkina Faso compte faire un effort interne de financement estimé à 63% du financement global. Ce financement interne sera mobilisé à travers les ressources propres grâce aux programmes et projets du gouvernement.
Aussi le Burkina Faso compte arriver à une mobilisation efficiente de ce financement à travers le partenariat public/privé par le truchement de la Société financière internationale (SFI) du Fonds monétaire internationale (FMI).
Il n’est un secret pour personne, le pays des hommes intègres traverse l’une des phases les plus critiques de sa vie sociopolitique. C’est dans un contexte d’insécurité et de turbulences sociales que cette conférence devra se tenir. Ce qui pourrait être une source de démotivation et de réticence pour les partenaires quant à la possibilité de mise en exécution de ce plan afin de garantir un plan de développement inclusif et participatif. La tâche sera donc de convaincre les partenaires et bailleurs de fonds.
Cependant, le premier ministre dit ressortir enrichi de cette rencontre. Sur le plan technique, certains partenaires ont procuré de précieux conseils afin de mieux réussir la conférence de Bruxelles qui est d’un enjeu énorme pour la mise en exécution de ce plan national.
Cette rencontre vient après l’adoption, le 30 juillet dernier, d’un nouveau référentiel de développement dénommé PNDS II ; et du lancement officiel des ateliers régionaux d’échanges, intervenu le 4 octobre 2021 à Bobo Dioulasso. Elle est l’antichambre de la conférence internationale de Bruxelles (Belgique).
Idrissa SIRI