Ma mère m’a conseillé : « Mon fils, aie pour femme, une femme intelligente.
Celle qui saura t’être exceptionnelle à travers sa distinguée façon de t’honorer, de te respecter et de t’aimer même quand votre foyer connaitra le déluge des difficultés. Parce que croit moi mon fils, c’est ça être une femme intelligente. La femme intelligente, c’est celle qui n’est pas forcement spéciale, mais qui sait se rendre spéciale pour ne pas être vulgaire. Lorsque j’étais alors jeune fille, ma mère m’avait fait comprendre qu’une femme est un peu comme de la viande d’éléphant. « Celui qui a le couteau le plus tranchant, se taille la bonne partie ». Mais qu’elle devrait être, et surtout cette bonne partie là. Celle que tous les couteaux ne peuvent écorcher à plus forte raison l’obtenir.
Je sais mon fils, oui je le sais ! Je sais qu’il est difficile sous votre ère, ce que je te demande d’obtenir. Les choses ont changé, les Hommes également. Leurs mentalités ont aussi évolué avec eux. Elles ne sont plus celles de nos époques bien révolues. Ces époques sous lesquelles la femme avait moins de droits mais plus de devoirs. Mais qui ont toujours couvert la femme de sa couverture de féminité, l’habillée de sa tunique de dignité. Celles qui l’ont vu brandir le trophée de femme vertueuse. Qu’ils sont bien différents ‘’les soleils’’! Le vôtre qui ne luit que pour le bonheur de la femme, lui est plus lumineux. La femme s’assume davantage, se réalise et se bat pour son épanouissement.
Cependant, j’ai peur mon fils ! ».
Idrissa SIRI