A l’instar de la communauté internationale, le Burkina Faso a commémoré à travers le ministère de la santé, la semaine mondiale de l’allaitement maternel. La cérémonie officielle de commémoration s’est déroulée ce lundi 2 août 2021 à Ziniaré sous le patronage de Sika Kaboré, épouse du Chef de l’Etat.
Cette commémoration tire son fondement du mois d’août 1990 où 32 gouvernements et 10 institutions du Système des Nations Unies ont signé la déclaration d’Innocenti en Italie pour encourager l’allaitement maternel dans le monde entier.
« Chacun de nous peut agir en faveur de la promotion de l’allaitement maternel qui a l’avantage reconnu des milieux médicaux comme un recours important pour la santé de l’enfant », a laissé entendre Sika Kaboré .
Selon le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel est célébrée afin de montrer que l’allaitement est l’un des moyens les plus efficaces pour assurer aux enfants partout dans le monde, le meilleur départ possible dans la vie. « Il constitue le plus grand bonheur pour le nourrisson dans les deux premières années de sa vie et surtout pendant les six premiers mois. Le lait maternel, comme nous ne cessons de le dire, constitue l’aliment le plus complet et le plus adapté aux besoins de l’enfant » a relevé Pr Charlemagne Ouédraogo.
Pour lui, c’est le seul aliment capable d’apporter au nouveau-né, tous les éléments nutritifs dont il a besoin pour son développement harmonieux. « L’allaitement maternel est un moyen de promotion et de protection de la santé de la mère et de son enfant, et cette vérité est universellement reconnue et proclamée » a-t-il souligné. Plus spécifiquement, l’allaitement exclusif, consiste à ne donner aux nourrissons que du lait maternel, pas d’eau, ni autres liquides et aliments pendant les six premiers mois de la vie.
De l’avis de Pr Charlemagne, il aide les jeunes enfants pour leur croissance, prévient la malnutrition, favorise le développement du cerveau et réduit le risque de surpoids dans l’enfance. A suivre Pr Charlemagne Ouédraogo, le thème de cette année, « Allaitement maternel, une responsabilité partagée », les interpelle en tant qu’autorités, politique, administrative, coutumière et religieuse, acteurs du système de santé, membre de la communauté, de s’engager à galvaniser l’action pour protéger et soutenir l’allaitement.
DCPM Santé