Le Chef du gouvernement a présidé l’ouverture des assises nationales sur la fiscalité ce jeudi 29 juillet 2021 à Ouagadougou. L’objectif de ces assises est de définir la stratégie de politique fiscale en vue d’atteindre les objectifs de croissance du référentiel national de développement.
« Quelle politique fiscale pour l’instauration d’une fiscalité de développement au Burkina Faso? », c’est sous ce thème que se déroule assises nationales sur la fiscalité. Au regard des insuffisances et incohérences que le système fiscal connait, ces assises sont une occasion pour les participants de conduire des réflexions et de définir une nouvelle stratégie de politique fiscale.
« C’est donc dans ce contexte qu’est apparu la nécessité d’engager une réflexion d’ensemble sur le système fiscal burkinabè à l’effet de lever les contraintes et corriger les insuffisances, de prendre en compte la réalité de l’environnement des entreprises, de recueillir les contributions et suggestions des parties prenantes des secteurs public et surtout privé en vue de mettre en œuvre une réforme structurelle du système fiscal burkinabè », a mentionné Edouard Kouka Tapsoba, secrétaire permanent du conseil présidentiel pour l’investissement (sp-cpi) aux assises nationales sur la fiscalité.
Pendant 2 jours, les acteurs du domaine de la fiscalité entreprendront des réformes en vue de réussir le pari de l’autofinancement du développement national. A en croire Christophe Dabiré, les ressources fiscales constituent la principale source de financement du Burkina.
« En un mot, les recettes collectées à travers l’impôt sont le moyen pour l’État de jouer son rôle régalien dans la construction d’une société de paix et de progrès partagé », a déclaré le Premier ministre
A l’ouverture de ces assises, le chef du gouvernement a exhorté les participants à apporter leur expertise pour diagnostiquer les forces et les faiblesses du système fiscal burkinabè.
« Vous allez ainsi contribuer fortement à tracer des pistes d’amélioration à travers vos pertinentes recommandations qui feront l’objet d’un plan d’actions prioritaires et d’un mécanisme de suivi-évaluation », a laissé entendre Christophe Dabiré.