Clarisse Agbégnénou, porte-drapeau de la délégation française aux JO de Tokyo, a été sacrée championne olympique de judo dans la catégorie des -63 kg, une médaille d’or qui vient couronner son époustouflant palmarès.
Pour décrocher cette médaille, la sixième pour les Bleus et la deuxième en or à Tokyo après celle de l’épéiste Romain Cannone, Agbégnénou, déjà cinq fois championne du monde et cinq fois championne d’Europe, a battu par waza-ari dans le golden score la Slovène Tina Trstenjak, qui l’avait dominée en finale des JO-2016 à Rio.
Avec ce succès, la Française efface la terrible déception de 2016, quand elle avait estimé que sa médaille d’argent n’était « pas la bonne ». Depuis cette date, elle attendait la possibilité de prendre sa revanche et avait particulièrement mal vécu le report des Jeux de Tokyo décidé l’an dernier.
Le fait qu’elle ait remporté son titre olympique face à Trstenjak, qui l’avait aussi privée de la médaille d’or aux Mondiaux-2015, donne une saveur particulière à son succès.
« J’étais en mission. Aller chercher cette médaille d’or, ce n’était pas simple, je n’ai pas les mots. C’est incroyable, prendre ma revanche cinq ans après, je n’aurais pas pu rêver mieux. Ce chemin a été long et dur, je suis tellement contente de ramener cette médaille d’or », a-t-elle dit en larmes juste après sa victoire, interrogée par France Télévision.
Avant de battre la Slovène, Agbégnénou (28 ans) avait avancé sans accroc dans le tableau. Elle avait ainsi débuté son tournoi par une victoire expéditive face à la Cap-Verdienne Sandrine Billiet, battue par ippon en 19 secondes.
Source : afriquefemme ; lexpress